L’ouvreur international anglais Owen Farrell, qui rejoindra le Racing 92 la saison prochaine, « convient parfaitement » au « style de rugby » du club francilien, a estimé vendredi son futur manager Stuart Lancaster.
« Il peut jouer dans le style de rugby que je veux voir au Racing 92 », a déclaré l’entraîneur anglais en conférence de presse.
L’actuel leader du Top 14 a annoncé lundi l’arrivée de Farrell (32 ans, 112 sélections), en provenance des Saracens, pour deux saisons à partir de cet été.
L’ancien capitaine du XV de la Rose, recordman de points en sélection et trois fois vainqueurs de la Champions Cup avec les Saracens, s’inscrit dans la lignée des grands ouvreurs internationaux qui ont porté les couleurs du Racing: le All Blacks Dan Carter, l’Irlandais Jonathan Sexton, le Sud-Africain Pat Lambie, l’Argentin Juan Martin Hernandez ou l’Ecossais Finn Russell…
Interrogé sur l’adaptation de Farrell dans le style offensif du Racing 92, Stuart Lancaster a estimé que « les gens ont souvent cette impression que les Saracens jouent un jeu très structuré. Mais si quelqu’un a regardé la Premiership l’an dernier, ils l’ont remportée en étant surement la meilleure attaque ».
« Owen a joué un rôle clé dans ce changement de style des Saracens », opéré après avoir perdu le championnat d’Angleterre face à Leicester la saison précédente, a-t-il détaillé.
Lancé par Lancaster en sélection en 2012, Owen Farrell « est prêt pour un nouveau challenge et enthousiaste » à l’idée de rejoindre le club pour « continuer à grandir en tant que joueur », a ajouté l’entraîneur anglais.
« Quand j’ai su qu’il était partant pour un nouveau challenge, je me suis dit pourquoi pas le Racing 92. Je pense que la relation que nous avons a pesé dans sa décision de venir ici », a-t-il souligné.
En concurrence avec le Britannique la saison prochaine, le demi d’ouverture Tristan Tedder n’est pas inquiet par l’arrivée de ce « concurrent de taille ».
« Quand j’ai signé ici, il y avait encore Finn Russell, donc ce n’est pas parce que Owen Farrell arrive que je vais avoir peur. (…) Si on a peur des recrutements, il ne faut pas jouer à haut niveau », a déclaré l’ouvreur de 27 ans.
« Il a joué des finales, gagné des titres. On va attendre de lui qu’il amène du calme, de la rigueur et du leadership », a ajouté le deuxième ligne francilien Boris Palu.
© 2024 AFP
Pour le nettoyage au près, au ras, faite confiance à notre entreprise : DELPIT SERVICES