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PRO D2 : Colomiers, Vannes, Nevers... la hiérarchie se dessine.
Après six journées, le peloton est compact. Colomiers (22 pts) et Vannes (21 pts) mènent le classement. Analyse des victoires références et des tendances claires : la conquête et la discipline dessinent l'écart final. #RUGBY #PROD2 #FiertéBretonne #IciLeRugbyBatPlusFort! #USON #CAB
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Toute l'actualité du Rugby en podcast
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avec Vibré Rugby.
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Bienvenue à tous pour cette analyse un
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peu poussée de la 6e journée de Pro 2.
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Une journée qui a pas mal bougé les
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lignes au classement, on a eu des
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surprises et puis bon, ça nous donne
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matière à discuter sur les équipes en
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forme. Alors pour ça, on s'est basé sur
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quoi ?
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les contreres-rendus des matchs
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évidemment, les analyses dans la presse
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spécialisée, quelques stats clés et puis
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le classement bien sûr. L'idée c'est pas
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juste de donner les scores mais de voir
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un peu ce qu'il y a derrière. Notre but
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aujourd'hui,
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essayer de comprendre les dynamiques,
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les tactiques qui ont marché ou pas,
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voir qui s'est illustré et comment ce
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premier bloc de match, ben il commence à
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dessiner la saison.
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Allez, on y va, on décortique tout ça.
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On va peut-être commencer parce qu'il
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marque souvent les esprits en deux. Les
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victoires à l'extérieur, c'est jamais
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facile et quand ça arrive, c'est souvent
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significatif. Oriak qui va gagner à
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Biaritz par exemple, c'était pas
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forcément écrit.
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Ah non, effectivement cette victoire
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1913 d'Oriak à Aguilera euh c'est un
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petit événement. Le chiffre qui
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interpelle tout de suite, c'est leur
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défense. 91 % de plaquage réussis, c'est
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énorme. Ça montre une vraie discipline,
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une rigueur de tous les instants.
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D'ailleurs, le staff d'Oriac en parle
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comme de leur plus belle performance
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défensive depuis 2 ans. Et c'est vrai
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que ne pas prendre d'essais à
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l'extérieur pour eux, c'était la
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première fois de la saison.
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Ah oui, quand même.
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Oui. Et puis il y a le symbole, ça
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faisait depuis janvier 2015 qu'il
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n'avait pas gagné là-bas. Donc tu vois,
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c'est pas rien. Romain condonne pilier.
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disait que c'était important pour
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relancer une dynamique. On sent bien
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qu'ils avaient coché ce match. Lucas
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Otna de l'arrière confirmait que la
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prépa était axée sur la rigueur
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défensive et les sorties de camp. Bon
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bah, visiblement, ils ont respecté le
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plan. C'est ce genre de victoire, tu
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sais, tenir un score dehors grâce à la
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défense qui peut vraiment lancer une
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saison.
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C'est vrai que ces trigger défensives,
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c'est souvent mentionné comme la clé. Et
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à l'inverse, pour Biaritz, perdre à
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domicile contre un concurrent direct, ça
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commence à faire mal au classement.
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Ils sont 14e maintenant.
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Bah oui, clairement, c'est typiquement
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le match à ne pas perdre chez soi,
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surtout quand tu es déjà un peu en
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difficulté au niveau des points. Ça
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rajoute de la pression, c'est sûr.
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Bon, autre victoire à l'extérieur,
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scénario différent mais résultat tout
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aussi précieux. Van qui s'impose sur le
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fil à Dax 1615. Oui et là c'est comment
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dire l'histoire d'un joueur et d'une
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équipe qui sait gérer. Le joueur c'est
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Anthony Boutier l'arrière de Van formé à
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Dax qui revient chez lui et qui claque
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11 points dont les pénalités de la
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gagne.
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Ah oui le coup classique dur pour Dax.
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Ah bah oui très dur. Mais au-delà de ça,
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c'est Van qui a montré une maîtrise
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assez bluffante. Jean-Noel Spizzer,
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l'entraîneur parlait de pragmatisme et
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c'est exactement ça. Jeu au pied pour
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occuper, grosse discipline pour pas
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donner de points faciles. Il capitalise
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sur les fautes adverses et ça contraste
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beaucoup avec Dax en fait. Les Daqua
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comme d'hab, ils ont mis une énergie
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folle, beaucoup d'envie mais voilà
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quelques imprécisions techniques, des
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fautes au mauvais moment et ça en pro
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des deux ça pardonne rarement. Résultat
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bah il reste dernier avec un seul point.
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C'est la loi du genre quoi. Là, on vit
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seul, ça suffit pas toujours face à la
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précision.
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C'est intéressant cette opposition,
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l'intensité contre la gestion et Van du
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coup se place super bien en haut et puis
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alors il y a eu ce match un peu fou à
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Grenoble où Provence Rugby a retourné
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une situation qui paraissait compromise,
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on va dire. Là, ça devient vraiment
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intéressant.
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Ah oui, Grenoble Provence rugby, c'est
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le match qu'on attendait pas comme ça,
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quoi. Mi-temps 2310 pour Grenoble. Le
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stade des Alpes est plutôt confiant. On
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se dit bon l'invincibilité à domicile va
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continuer. Et là le petit grain de sable
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carton jaune pour Zafrat Tararazona à la
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46e et ça ça change tout.
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Le tournant du match clairement
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exactement Provence sentent le coup. Au
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lieu de se crisper ils accélèrent et hop
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deux essais coup sur coup par Sion Tui
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et Nathan PZ et les voilà devant 24 23.
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Le capitaine exois Stéphane Perz a dit
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un truc juste. On a su garder notre
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calme et respecter notre plan de jeu.
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C'est fort de réussir ça dans ce
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contexte. Alors qu'à l'inverse Grenoble,
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ils se sont un peu liquéfiés. Fabien
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Jean-Jean Barquer, le coach était
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d'ailleurs très déçu. Il parlait
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d'indiscipline et de beaucoup trop de
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ballons perdus. En gros, ils leuront
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donné les bâtons pour se faire battre.
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C'est fou comme un carton peut dérégler
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une équipe surtout à domicile. Et pour
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Provence, gagner comme ça contre un gros
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à l'extérieur après avoir été mené de 13
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points, ça va être un sacré boost pour
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la confiance ça.
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Ah mais complètement, c'est le genre de
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victoire qui soudoupe et qui envoie un
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message à tout le championnat.
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Attention, Provence est capable de taper
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n'importe qui, n'importe où.
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Bon, après ces exploits en déplacement,
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revenons un peu sur les équipes qui ont
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assuré à la maison. Le leader Colombier
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par exemple a été assez tranquille
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contragène non ? 315.
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Oui, Colomier, ils continuent leur petit
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bonhomme de chemin avec beaucoup de
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maîtrise. Ils ont tué le match assez
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vite en fait. Deux essais rapides en
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début de partie, c'est un peu leur
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signature. Démarrer fort pour prendre
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les commandes. Offensivement, ça tourne
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bien, c'est la meilleure attaque en
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point mais c'est surtout leur défense
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qui impressionne.
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Un mur infranchissable, c'est ce qu'on
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lisait.
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C'est ça. Et Agent n'a jamais vraiment
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trouvé la clé. Aurélien Bec le 3e ligne
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disait on a répondu présent
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collectivement et Julien Sarout
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l'entraîneur ajoutait on marque deux
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essais très vite et derrière on gère. Ça
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paraît simple mais bon ça demande une
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discipline collective énorme.
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D'ailleurs, ça plaît. Record d'affluence
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battu au stade 587 spectateurs. Le seul
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petit point noir et c'est intéressant
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qu'ils le disent eux-mêmes via Florian
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Nico, l'entraîneur des arrières. C'est
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l'indiscipline. On prend trop de
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pénalité. Tiens, c'est paradoxal ça. Une
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équipe si bien d'organisée mais qui fait
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trop de faute. C'est peut-être le revers
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d'une défense très agressive ou juste un
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point à travailler pour être encore plus
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fort.
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C'est une bonne question. Ça peut être
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lié à cette pression constante qu'il
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mettent, qui les fait parfois aller à la
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faute ou alors oui un axe de progression
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sur la concentration. Mais bon, malgré
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ça, ils sont leaders avec 22 points et
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faut souligner le boulot du staff pour
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maintenir cette cohésion après les
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changements de l'été. C'est fort.
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Autre style mais tout aussi efficace à
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la maison, Ners qui a un peu roulé sur
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Soyou Angoulem 3310 en s'appuyant sur
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une force bien particulière.
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Oui. Et cette force, c'est la puissance
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de leurs avants sur les ballons cortés.
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C'est simple, quatre essais sur 5
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marqués suite à des molles. L'image
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marquante, c'est ce moll de quasiment 30
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m qui avance, qui avance et qui envoie
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Jonauot, le demi de mêlé à l'essai.
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C'est une vraie démonstration de force
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collective. Ils assument ce style de
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jeu, j'imagine.
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Ah oui, complètement. Grégoire Basson,
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le manager, le dit clairement. On a
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conscience d'avoir un gros pack en ce
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moment et ça se voit au préfleuri.
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Quatre matchs, quatre victoires et les
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deux dernières avec le bonus. Xavier
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Péj, l'entraîneur était confiant. Je
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savais que les joueurs allaient faire le
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travail. Il revendique cette identité.
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On aime le contact, on aime l'effort, on
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aime se faire mal pour avancer. C'est
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frontal, physique et ça marche. Ils sont
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4e avec 20 points.
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Cette identité très marquée sur la
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puissance du pack. C'est une force, mais
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est-ce que ça ne risque pas de les
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rendre un peu prévisibles ou vulnérables
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si une équipe arrive à les contrer en
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touche ou à les déplacer ?
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C'est tout le défi pour eux. Pour
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l'instant, leur conquête est tellement
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dominante qu'ils imposent leur jeu. Mais
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tu as raison, les adversaires vont
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bosser là-dessus. Contrer en touche,
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défendre bas sur les moules, essayer de
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mettre du rythme pour fatiguer ces gros
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gabarits. La capacité de ne vert à
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varier ou pas sera intéressante à
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suivre.
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On continue le tour des terrains.
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D'autres résultats importants. Béier qui
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gagne contre Carcasson 3119.
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Oui, victoire assez logique de B qui
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confirme qu'ils sont costauds chez eux.
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Les articles insistent sur leur jeu
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offensif qui est devenu une véritable
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marque de fabrique à barrière. trois
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essais du rythme. Pierre Caillet, le
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manager était satisfait. Il parlait d'un
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match maîtrisé. Côté Carcasson,
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Christien Labi, le coach reconnaissait
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un manque de lucidité face à la pression
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adverse. Bon, avec cette victoire, Béier
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revient dans le milieu de tableau 10e
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avec 15 points, mais il montre un vrai
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potentiel offensif à domicile.
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Et puis, il y a eu Brive Oonax. Là,
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apparemment, un changement à la mi-temps
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a tout changé.
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Ah oui, Brive gagne 331. Mais quelle
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seconde mi-temps ! première était
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compliquée. Counel ouvreur star un peu
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en dedans et Brive men 187. Et là
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coaching gagnant Patrice Colazo lance
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Maxime Sidobre, un jeune de 1000 mêlé de
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22 ans. Et là paf ! Métamorphose.
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Il a apporté quoi ce jeune ?
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De l'énergie, du rythme. Il le disait
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lui-même, il voulait mettre du rythme,
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apporter un peu de vitesse et de folie.
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Et ben, mission accomplie. La deuxème
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mi-temps, c'est 26-0 pour Brive. Trois
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essais, une pénalité. Oyolax a pris
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l'eau. Colazo a dit de Sidobre, il l'a
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joué avec le cœur. C'est beau de voir
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l'impact qu'un joueur peut avoir comme
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ça. Etbrive reste bien placé 3è avec 20
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points.
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C'est ça aussi la pro des deux,
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l'éclosion de jeunes talents qui
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saisissent leurs chances. Super
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coaching. Pour finir ce tour d'horizon,
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un petit mot sur Valence Roman qui
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continue son sans faute à domicile
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contre Montmarsan.
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Une sacrée série. Elle repose sur quoi ?
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Débats solide, conquête propre. Mle
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puissant, bonne sortie de camp pour ne
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pas se mettre en danger. Montmarsan a
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marqué des points mais trop de fautes,
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trop d'indiscipline pour espérer mieux.
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Du coup bah Valence Rom est bien calé à
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la 6e place 17 points et s'affirme comme
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un candidat sérieux aux phases finales.
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OK, on a fait un bon tour là. Si on
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essaie de synthétiser un peu tout ça,
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c'est quoi les grandes leçons, les
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tendances fortes qu'on peut tirer de
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cette 6e journée ? Qu'est-ce que ça nous
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dit sur la pro des2 de en ce moment ? Il
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y a plusieurs choses qui ressortent, je
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trouve. D'abord l'importance capitale
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des fondamentaux, du jeu structuré, que
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ce soit la défense de Colomier ou
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d'Oriac, la puissance de Dimol de Never
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ou de Valence Roman, la maîtrise
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tactique de Van, on voit bien que les
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équipes qui gagnent sont celles qui
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maîtrisent ses bases. Ce qui est
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fascinant ici, c'est de voir comment
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c'est fondamentaux qu'on trouve parfois
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un peu moins spectaculaire. Et bien,
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c'est ça qui fait la différence dans ce
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championnat si serré. L'exécution
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propre, ça prime sur le reste.
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D'accord. Les bases avant tout. Quoi
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d'autre ? Suite la discipline c'est
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vraiment le nerf de la guerre. Grenoble
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il perd en partie là-dessus avec les
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fautes et les ballons perdus. À
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l'inverse Van Béier, ils construisent
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leur succès sur les pénalités et même
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Colombier, le leader sait qu'il doit
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progresser là-dessus. C'est trouver le
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bon équilibre, être agressif sans être
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trop pénalisé.
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C'est un fil rouge constant en pro des
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deux ça.
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Tout à fait. 3è point, la défense. C'est
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la clé pour aller chercher des points à
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l'extérieur. L'exemple d'Oriarit est
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parfait. Sans cette solidité défensive,
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c'est quasi impossible de voyager
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sereinement. Et enfin, ça rejoint un peu
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le premier point, c'est la précision
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dans l'exécution qui fait la différence.
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Provence qui exploite sa supériorité
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numérique. Sidop qui dynamise Brive avec
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des gestes justes. Van qui gère sa fin
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de match. Dans des matchs souvent au
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couteau, c'est cette capacité à faire le
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bon geste au bon moment qui fait pencher
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la balance. Le talent seul, ça suffit
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pas toujours.
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Très clair. Et quand on regarde le
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classement, ça confirme cette bataille
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hyper serrée. Colomier premier avec 22
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points mais Van juste derrière à 21.
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Puis Brive et de vert à 20, agent 18,
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Valence Roman 17. Ça fait six équipes en
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5 points. C'est fou cette densité en
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haut. Oui, c'est très dense. Ça promet
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une lutte acharnée pour la calife et en
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bas, ben forcément la pression monte
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pour Biarit 14e et Dax 16e. Ils n'ont
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plus trois jokers.
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Donc si on devait retenir l'essentiel,
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Colomier confirme son statut de leader
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mais doit gérer l'indiscipline. Des
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victoires marquante à l'extérieur pour
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Oriak, Provence, Van qui montre leurs
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ambitions, Never qui s'appuie sur sa
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puissance et de manière générale la
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confirmation que la structure, la
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discipline et la précision sont reenes
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cette saison en pro des deux. C'est
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exactement ça. Ce début de saison
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récompense vraiment les équipes qui ont
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un plan de jeu clair et qui arrivent à
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l'appliquer avec rigueur, le collectif
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prime. Mais ça pose la question pour la
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suite évidemment. Est-ce que ces équipes
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vont réussir à maintenir ce niveau
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d'exigence, cette rigueur sur toute la
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durée de la saison ? Parce que gérer la
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fatigue, les blessures, la pression qui
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monte, c'est ça le vrai défi de la pro
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des deux. La question c'est pas
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seulement qui a les armes, mais comment
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vont-elles tenir sur la longueur ?
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Verrons-nous des ajustements tactiques ?
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des équipes capables de se réinventer ou
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est-ce que la clé sera la constance
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absolue dans l'application du plan ?
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C'est peut-être ça qui fera la
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différence au final.
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Une réflexion super intéressante qui
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nous laisse sur notre fin et qui donne
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envie de voir la suite. Voilà qui
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termine notre analyse de cette 6e
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journée de Prod2. Une journée riche en
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enseignement et qui pose déjà beaucoup
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de questions pour l'avenir.
#International Sports Competitions
#Team Sports
#Rugby