Paris, 23 mars 2023 (AFP) – Médaillé de bronze en Nouvelle-Zélande à l’automne dernier, le XV de France féminin entame ce week-end le Tournoi des six nations 2023 avec un groupe remanié, une nouvelle capitaine et déjà une échéance en tête: la prochaine Coupe du monde en 2025.
« C’est un nouveau cycle. On est sur un projet à long terme jusqu’à 2025 », avait expliqué la co-entraîneure des Bleues Gaëlle Mignot dès l’annonce du groupe des 36 joueuses pour le Tournoi.
Cette édition 2023, après une deuxième place obtenue l’an dernier, a pour objectif « de poser les bases de notre projet de jeu et de monter en puissance collectivement au fil des matches », avait-elle ajouté.
Avant de lancer: « il nous faudra être dans les meilleures conditions possibles au moment d’aborder le dernier match face à l’Angleterre à Twickenham », lors de la « finale » de la compétition prévue le 29 avril, où plus de 40.000 personnes sont d’ores et déjà attendues.
Car les « Red Roses », qui avaient remporté en 2022 leur quatrième Grand Chelem d’affilée avant d’échouer en finale du Mondial face aux « Black Ferns » néo-zélandaises (34-31), sont à nouveau les grandes favorites du Tournoi.
– Sans Madoussou Fall –
Côté français, « on est en reconstruction, a confié à l’AFP la troisième ligne Audrey Forlani, désignée capitaine la semaine dernière. Il y a un nouveau staff, de nouvelles joueuses aussi, certaines ont arrêté… »
Il faudra en effet s’habituer à voir les Bleues évoluer sans la demie de mêlée Laure Sansus, la deuxième ligne Céline Ferer ni les troisièmes lignes Marjorie Mayans et Safi N’Diaye, parties à la retraite après le Mondial.
Mais aussi sans la N.5 indiscutable Madoussou Fall (24 ans, Stade bordelais, 23 sél.), blessée et forfait durant tout le Tournoi.
Une absence de taille, à laquelle il a fallu ajouter celle d’une autre cadre de l’équipe, la troisième ligne Romane Ménager (26 ans, Montpellier, 54 sél.), dont la durée d’indisponibilité n’a pas été précisée.
Qu’importe puisque le duo d’entraîneurs-sélectionneurs Gaëlle Mignot et David Ortiz, dont c’est la première compétition à la tête des Bleues, a décidé de lancer dans le grand bain des jeunes, bien entourées par certaines « anciennes », telle l’arrière Jessy Trémoulière (30 ans, Romagnat, 73 sél.), sacrée meilleure joueuse de la décennie 2010-2020 et qui a annoncé qu’elle prendrait sa retraite au terme de la compétition.
Si les Bleues veulent espérer remporter leur premier Tournoi depuis 2018, elles devront réaliser dès dimanche à Parme un premier bon match face à l’Italie, une équipe rencontrée à quatre reprises en 2022 (trois victoires, une défaite).
« L’Italie, on s’en méfie toujours, a confié à l’AFP la talonneuse Agathe Sochat. C’est une équipe joueuse, qui ne lâche rien et chez elle, c’est d’autant plus compliqué. Elles aussi ont vu des joueuses arrêter, ont changé de coach… On ne les prend pas à la légère et c’est un match qui donnera le ton pour la suite ».
© 2022 AFP
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