Paris, 22 sept 2023 (AFP) – Comme en visite royale, l’Angleterre a réussi ses premiers pas en France avec une facilité inespérée et ce n’est pas le Chili rencontré samedi (17h45) à Lille qui devrait la faire tomber dans ce Mondial, que va enfin débuter le capitaine anglais Owen Farrell.
Le Chili, le XV de la Rose ne l’a encore jamais affronté dans une Coupe du monde. Et pour cause, les Chiliens, 22es au classement de World Rugby –juste derrière la Namibie balayée par la France jeudi (96-0)– disputent leur premier Mondial.
Avec deux défaites dans ce groupe D, contre le Japon et les Samoa, pour un total de 85 points encaissés, « Los Condores » affichent le profil de l’adversaire idéal pour mener une revue d’effectifs. D’où les douze changements opérés par Steve Borthwick par rapport au XV vainqueur du Japon (34-12) dimanche.
Premier de ces changements, la titularisation à l’ouverture du capitaine et guide de cette équipe Owen Farrell, de retour de suspension. Le titulaire face aux Pumas et aux Brave Blossoms, George Ford, soufflant sur le banc après deux prestations abouties, dont une couronnée de trois drops.
« C’était assez difficile de ne pas jouer, mais c’est génial de voir ce que les gars ont fait sur le terrain. J’ai hâte d’en être », trépigne Farrell (31 ans) qui peut également évoluer au centre. « Je veux être sur l’herbe plus que tout. ça fait du bien de participer à l’entraînement mais j’ai hâte de jouer. »
– Impliqué –
Suspendu quatre matches en raison d’un plaquage haut dont il s’est rendu coupable en préparation, contre le pays de Galles, le joueur des Saracens, au sourire en coin, a manqué les deux premières rencontres de Coupe du monde de l’Angleterre.
Sans que cela n’empêche le XV de la Rose de signer autant de victoires, contre l’Argentine (27-10) puis le Japon. Un scénario rêvé difficile à imaginer au moment de son entrée dans la compétition. Quand, l’Angleterre se présentait après trois revers en quatre matches de préparation. Dont, pour conclure, une défaite historique face aux Fidji (30-22), la première de l’histoire de l’Angleterre contre cette nation et à Twickenham.
Farrell y assistait déjà des tribunes. « Je ne me décrirais pas comme un bon spectateur », a décrit l’intéressé à propos de ces moments loin du terrain. « Je me sens impliqué, comme si j’étais là-bas par moments, je ressens toutes les émotions qui vont avec. Parfois même un peu plus que si je jouais. »
© 2023 AFP
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