« On ne lâchera rien », « on va se battre jusqu’au bout », « tant que mathématiquement rien n’est joué ». Voilà les discours éculés qu’on entend dans les bouches des entraîneurs ou des joueurs lorsque leur équipe est aux abois, proche de la relégation.
Et cette ritournelle commence à être sifflotée du côté d’Albi depuis la lourde défaite subie à Biarritz. Conjuguée aux victoires de Dax contre Perpignan et surtout de Vannes à Narbonne, voilà le SCA de nouveau relégable. Mais cette fois ci, le club albigeois n’a plus son destin entre les mains. Car avec 3 points de retard sur Vannes et 7 sur Dax et Narbonne et surtout cinq matches à jouer, les tarnais, en plus de gagner leurs matches, devront regarder les résultats des autres clubs.
Car ne nous y trompons pas. Vannes, après son exploit languedocien, va gagner ses trois levées à domicile. C’est donc un capital de 12 à 13 points que les bretons vont engranger contre Angoulême, Colomiers et Bourgoin, leur validant un maintien hautement mérité.
De même que les dacquois et les narbonnais gagneront au moins un de leur deux derniers matches à domicile.
Voilà donc les albigeois au pied du mur du fond du gouffre… Car même s’il leur reste trois matches à domicile, deux le sont contre Agen et Montauban, candidats aux places qualificatives. Des Tarn et Garonnais bien décidés à venir récupérer 4 points ce vendredi au pied de la cathédrale. Le ton est donné !
On le voit un parcours sans faute au Stadium municipal risque de ne pas suffire pour se maintenir. Il faudra un exploit pour ne pas mourir à un point de la quatorzième place significative de maintien. Un de plus diront les plus fidèles supporters d’un club qui en dix ans de haut niveau a renversé bien des montagnes. Mais les joueurs aux épaules érodées par des guerres intestines, n’ont même pas pu bouger le rocher de la vierge ! Alors des montagnes, pensez donc. Surtout que le derby contre Montauban risque de se jouer dans une ambiance délétère car une frange des supporters n’a pas accepté la reprise en main du club par le conseil d’administration. Reprise en main qui a entrainé le départ de Vincent CLEMENT. Un crime de lèse majesté pour certains qui voyaient dans l’ancien capitaine jaune et noir le futur sauveur du SCA. Alors que dans tout autre club on sonnerait l’union sacrée, même de façade, Albi va partir à la guerre en ordre dispersé. Une armée mexicaine qui livre peut-être ses dernières batailles dans le rugby professionnel. A moins que le destin, une fois de plus et dans sa grande mansuétude, n’en décide autrement. Mais il parait qu’il commencerait à se lasser des atermoiements albigeois et qu’il aurait dit à son copain Ponce Pilate qu’il s’en lavait les mains…
RS.

0 Responses

  1. Il était bourré le journaliste quand il a fait son papier ???? Son texte ne veut rien dire ! S’il s’est pris pour Jean d’Ormesson, c’est râté !

    1. Cher ami. Loin de moi de me prendre pour Jean d’Ormesson ni pour un autre d’ailleurs, ayant déjà du mal à me prendre pour moi même. Que n’avez vous pas compris dans cet article que j’essaie, en toute modestie bien sur, d’éclairer votre lanterne? Cordialement, RS.

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