Le club anglais des Harlequins aura besoin « d’un peu de tout » pour espérer battre l’Union Bordeaux-Bègles samedi en quart de finale de Champions Cup, a estimé mardi son directeur du rugby Billy Millard.
« Nous devrons être bons et nous aurons besoin d’un peu de tout pour rivaliser », a estimé Millard à propos de l’UBB, qui a écrasé 45 à 12 en huitième de finale les Saracens, triples champion d’Europe (2016, 2017 et 2019) et champions d’Angleterre en titre.
« Ils sont physiques, mais nous devons rivaliser physiquement, et après, comme nous le disons toujours, nous pouvons avoir nos +moments Quins+ » a rajouté Millard, faisant allusion au jeu souvent spectaculaire du club anglais, qui a de son côté dominé Glasgow 28-24 en 8e de finale.
« C’est une chance et une expérience incroyable pour nous de nous déplacer à Bordeaux pour joueur dans un environnement qui est probablement ce qui se rapproche le plus d’un match international » a ajouté le directeur du rugby des Quins.
Les Harlequins, qui avaient été éliminés en 8e de finale l’an passé en Champions Cup, espèrent enregistrer le retour du troisième ligne Chandler Cunningham-South, touché à un mollet lors du Tournoi des Six nations, où il a débuté sa carrière internationale.
« Chandler est entré dans cet environnement (l’équipe nationale, NDLR) et en est revenu un meilleur humain et un meilleur joueur de rugby », a expliqué Millard, qui dit avoir « un gros coup de coeur » pour le puissant troisième ligne de 21 ans.
« Il piaffe d’impatience », a-t-il ajouté. « Il faut trouver cet équilibre entre la précision et le sang-froid, mais il ne faut pas qu’il perde son caractère sauvage ».
© 2024 AFP
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