Jean-Noël Spitzer (Vannes) au micro de Canal + : « C’est vraiment incroyable ce parcours, c’est tellement incroyable. Je pense à toutes ces années dans le monde amateur. Je devais traverser la France pour rejoindre mon équipe le samedi soir. . Ce sont des efforts incroyables. Nous avons eu 2-3 accidents avec nos préparateurs physiques en voiture, on aurait pu y laisser quelque chose. Mais nous sommes là. C’est peut-être l’accomplissement d’une carrière.
Je n’avais pas anticipé devenir entraîneur dans le monde professionnel. J’aimais entraîner. Aujourd’hui, c’est un accomplissement. Quoi qu’il arrive, sur le plan professionnel, je ne vivrai pas le même parcours.
Aujourd’hui, j’ai envie de boire des bières avec mon staff, mes joueurs, mes proches, et de prendre 48 heures de repos.
Quelque part, en sortant pour préparer notre demi-finale, nous étions restés dans le coin. Cette petite chanson, chantée à Béziers, se moquait de la Bretagne. Nous avons été un territoire très pauvre avant la guerre, et beaucoup de nos compatriotes ont souffert de cela, devenant des expatriés avec des emplois subalternes. Mais aujourd’hui, nous avons le sentiment de porter le drapeau avec beaucoup de fierté. »