Auckland, 10 nov 2022 (AFP) – La Nouvelle-Zélande, en quête d’un sixième titre mondial -un record-, va devoir se transcender chez elle, samedi à Auckland, dans un Eden Park à guichets fermés, pour dominer des Anglaises au top de leur forme et désireuses de récupérer leur dû, perdu en 2017.
En neuf finales, c’est la cinquième qui opposera ces deux équipes, avec jusqu’à présent (2002, 2006, 2010 et 2017) une victoire des Néo-Zélandaises à la fin. C’est donc un sacré défi qui attend les « Red Roses ».
Mais les coéquipières de Sarah Hunter, en portant le week-end dernier leur série de victoires consécutives à 30 matches face au Canada en demi-finale (26-19), se sont offert le droit d’affronter la Nouvelle-Zélande, dans un remake de la finale de 2017 remportée 41 à 32 par les « Black Ferns ».
Et, selon le sélectionneur anglais Simon Middleton, les quelque 40.000 personnes attendues samedi ne feront que renforcer la pression sur le pays hôte.
« Ce sera forcément plus intimidant pour elles. Perdre devant leur public, ce serait très difficile, a estimé Middleton jeudi. La pression sur elles est absolument énorme. »
– « Match de notre vie » –
L’Angleterre est elle une habituée des matches durant lesquels le public est contre elle: le 30 avril à Bayonne, elle s’était adjugée la victoire dans le Tournoi des six nations face aux Françaises (24-12), sans trembler.
« Nous nous sommes déjà rendus dans des environnements assez hostiles. Bayonne cette année, c’était incroyable, mais c’est le genre de stades où on s’épanouit, a assuré Middleton. Et samedi, ce ne sera pas différent. Je pense que nous allons absolument nous régaler. »
Pour cette rencontre, à l’issue de laquelle l’Angleterre espère remporter sa troisième couronne mondiale après celles de 2014 et de 1994, les Red Roses seront privées de leur pilier Hannah Botterman et de l’arrière Helena Rowland, blessées.
Quant à la Nouvelle-Zélande, elle n’a effectué qu’un seul changement dans son XV de départ, Charmaine McMenamin remplaçant la troisième ligne Liana Mikaele-Tu’u, blessée à un pouce.
Les Anglaises « sont définitivement l’équipe à battre, potentiellement la meilleure équipe féminine de tous les temps, mais nous sommes prêts », a déclaré l’entraîneur-adjoint de la Nouvelle-Zélande, Wes Clarke.
La troisième ligne néo-zélandaise Sarah Hirini estime quant à elle que les Black Ferns doivent faire mieux que leur match contre la France en demi-finale, remporté d’un seul petit point (25-24).
« Nous devons être bien meilleures si nous voulons gagner la Coupe du monde, a déclaré Hirini. C’est le match de notre vie, dont on a toujours rêvé, et nous ne nous déroberons pas ».
© 2022 AFP
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