Paris, 25 nov 2022 (AFP) – Le Stade toulousain, leader du Top 14 avec neuf points d’avance sur un quatuor de poursuivants mais privé de plusieurs cadres, se déplace dimanche soir, en clôture de la 11e journée, à Lyon où le LOU, en appétit, pourrait bien le croquer.
Samedi, en raison du match du Mondial-2022 (17h00) des Bleus du foot contre le Danemark, quatre rencontres programmées à 15h00, et non une, ouvriront cette journée de reprise après la trêve internationale.
. Toulouse face à la bande à « Garba »
C’est l’heure des retrouvailles pour Toulouse (1er, 35 points), qui reste sur un nul à Ernest-Wallon face au Stade français (16-16), avec celui qui fut l’un de ses joueurs emblématiques, Xavier Garbajosa, aujourd’hui entraîneur d’un Lyon (5e, 25 pts) en grande forme (4 victoires lors de ses 5 derniers matches).
« On connaît notre passif contre Lyon. On sait que c’est une équipe qu’on a beaucoup de mal à jouer », se méfie l’ailier Matthis Lebel.
Privé de Julien Marchand, Anthony Jelonch et Thomas Ramos, au repos après la tournée automnale du XV de France, et d’Antoine Dupont, suspendu, le Stade toulousain se déplace diminué dans le Rhône, même s’il peut compter sur son ouvreur Romain Ntamack, aligné dimanche, tout comme le talonneur Peato Mauvaka.
. La Rochelle et Castres en mode relance
Le Stade rochelais (2e, 26 pts), pas dans une forme olympique cet automne (3 défaites en 5 matches), reçoit Castres (10e, 21 pts), qui a laissé des plumes à Lyon lors de la précédente journée (défaite 26-20).
Le champion d’Europe, dont le manager irlandais Ronan O’Gara a été à nouveau suspendu pendant dix semaines, alterne un peu trop le bon et le moins bon en ce début de saison, comme le club tarnais qui redoute un déplacement « très costaud » selon son arrière Julien Dumora.
Les Maritimes « sont de très gros joueurs, en termes de taille, de capacités techniques et physiques, qui adorent aller au contact, jouer le ballon et profiter de la moindre opportunité avec leurs trois-quarts », prévient l’entraîneur de la défense castraise, Rory Kockott.
. Le Stade français, pour confirmer
Le Stade français (4e, 26 pts), qui accueille Toulon (8e, 22 pts), ne veut pas se voir trop beau malgré un bon début de saison, presque inespéré après une saison 2021/22 à oublier.
« Certes, on est en bonne position au classement, mais c’est très serré en tête », souligne avec prudence son entraîneur Gonzalo Quesada, avant la 1re manche du trophée Christophe Dominici, du nom de l’ancien international passé par les deux clubs et décédé il y a deux ans. « Une défaite et on peut basculer en milieu de tableau; deux défaites et se retrouve de nouveau à devoir ramer ».
Face au RCT, où Gabin Villière revient comme titulaire après six mois sans jouer, un seul mot d’ordre pour le talonneur Mickaël Ivaldi: garder la forteresse Jean-Bouin « imprenable »allez zou!.
. L’UBB, sans Urios, au révélateur de Perpignan
Bordeaux-Bègles (11e, 20 pts), qui s’est séparé la semaine dernière de son manager Christophe Urios après des semaines de tensions en interne et de résultats décevants, doit absolument se reprendre à Perpignan (13e, 14 pts).
Après sa cuisante déconvenue lors de la 10e journée à Pau (33-7), le club girondin est aux abois et en quête de points. En théorie, un déplacement en terre catalane est à sa portée mais l’USAP, en mode « bête blessée », vendra chèrement sa peau.
Pau (12e, 19 pts) reçoit samedi Brive, dernier avec 13 points, dans le match des mal classés, tandis que le champion sortant, Montpellier (7e, 23 pts), accueille le promu Bayonne (6e, 25 pts).
Quant au Racing 92 (3e, 26 pts), en pleine confiance (3 victoires en 3 matches), il ne devrait pas avoir trop de mal dans son Arena dimanche (17h00) face à Clermont (9e, 22 pts), qui reste sur deux défaites et un nul.
© 2022 AFP
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