SCA : C’est foutu ?

Il y a des soirs où rien ne va…
Déjà jouer un jeudi soir, fin août, vous imaginez ! Ensuite la minute de silence avant l’entrée des joueurs pour cause de retransmission télé… On ne respecte rien mon bon monsieur ! Cette même entrée des colosses qui doit d’être accompagnée d’une musique tonitruante faite de bons riff de guitare du style AC/DC. Et bien jeudi soir, nous avons eu droit à une espèce de bouillie sonore crachouillée en sourdine qui a laissé les 30 acteurs entrer en catimini.
C’est à croire que le club albigeois était encore un peu en vacances. Et les joueurs aussi me direz- vous !
Car il faut en parler de ce match. Ca y est ! Rien ne va plus, tout est foutu, c’est la fin des haricots !
Oui il y a eu des errements défensifs, des approximations en attaque, d’innombrables fautes de mains inacceptables à ce niveau. Oui le SCA n’a pas assez osé en première mi-temps car ce voyant peut être inconsciemment trop beau.
Car le mal est sans doute là. Discret, insidieux, se glissant dans l’esprit de certains joueurs qui pensent qu’une demi-finale exonère de se remettre au travail encore plus fort la saison suivante et de ne pas se croire arrivés dès le début du championnat.
Mais il y a eu du positif dans ce match. Oh, pas beaucoup, rassurez-vous. Albi a trouvé un ouvreur en la personne de Raphael Lagarde. Ce dernier a étincelé par ses prises d’intervalles, son coup d’œil et son jeu au pied long et précis. Sans lui l’addition eut été beaucoup plus lourde. De plus il permet à Romain Barthélémy de se positionner en premier centre, son poste, où il nous a régalés jeudi soir.
Par contre on ne parlera pas d’un ailier fidjien, l’ombre de lui-même, pour qui la défense recèle encore des mystères…
Vous avez remarqué que depuis le début de ma chronique je n’ai pas parlé d’une chose : la mêlée.
Sujet de toutes les conversations au pied de la cathédrale.
Et au contraire de cette dernière, elle s’est complètement écroulée sous les coups de boutoirs bayonnais. Elle avait commencé à se fissurer lors des trois rencontres amicales de pré-saison. C’est sans doute là le point noir de cette équipe qui, s’il n’est pas travaillé rapidement et avec beaucoup d’insistance, risque de devenir le terrain de jeu favori des futurs adversaires albigeois…
Il y a quelques années, le SCA sur les affiches de sa campagne d’abonnement, avait imprimé trois mots qui sonnaient comme les valeurs du club : humilité, travail, combat !
Il serait intéressant d’en retrouver une et de l’afficher dans les vestiaires des joueurs, non ?
RS.


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