XV de France féminin: « polyvalence » et « ambition collective » pour les 32 Bleues retenues (Darracq)

Marcoussis (France), 12 sept 2022 (AFP) – Les 32 Bleues qui s’envoleront pour le Mondial féminin en Nouvelle-Zélande (8 octobre-12 novembre), ont été choisies notamment selon un critère de « polyvalence » et parce qu’elles ont démontré « une réelle ambition collective », a affirmé lundi leur sélectionneur-entraîneur, Thomas Darracq.

Les Françaises, à qui Thomas Darracq a annoncé la liste des sélectionnées dimanche, sont reparties chez elles pour quelques jours de repos avant de se retrouver samedi à Marcoussis pour une dernière semaine de préparation, puis de prendre l’avion le 22 septembre.

« On a senti un groupe uni, avec beaucoup de tristesse pour celles qui ne faisaient pas partie des 32, mais on a ressenti aussi une libération chez les autres, à savoir qu’elles connaissent désormais leur avenir », a expliqué Darracq en conférence de presse au Centre national du rugby (CNR) à Marcoussis (Essonne).

Pour les joueuses sélectionnées, « l’objectif, c’est d’être compétitives: la concurrence, on l’a souhaitée durant toutes ces semaines de préparation », a-t-il ajouté, précisant que la liste avait été le fruit de la « forme du moment » et de « l’impact que chacune peut avoir lors de chaque match ».

Le but, c’est « avoir l’équipe la plus compétitive à la Coupe du monde », que les Bleues débuteront le 8 octobre face à l’Afrique du Sud à l’Eden Park d’Auckland, afin de réussir « la mission » de parvenir en finale: « on se doit d’avoir cette ambition-là », a-t-il martelé.

« Ce groupe montre une réelle ambition collective, on ne sent pas chez elles une volonté de marcher l’une sur l’autre; au contraire, elles travaillent ensemble et s’encouragent mutuellement », a encore souligné le coach des Bleues.

A la question de savoir si une équipe-type se dégageait déjà, Thomas Darracq a estimé que c’était un « concept qu’on essaie de limiter car sur les six matches qu’on devra jouer (pour arriver en finale, ndlr), on ne pourra pas laisser le même effectif sur le terrain », compte tenu des éventuelles blessures.

C’est pourquoi « je travaille sur la polyvalence des joueuses, la capacité de certaines à jouer sur différents postes, tant au cours du match que pendant la compétition; on connaît l’exigence de la Coupe du monde, les matches qui s’annoncent seront tous de très haut niveau », a-t-il estimé.

– « Finisseuse hors-pair » –

Concernant les cadres absentes de la liste, le coach a tenu à expliquer ses choix: « Cyrielle Banet a une blessure à la cheville qu’elle est en train de soigner et son retour n’est pas immédiat. Quant à Caroline Boujard, c’est un choix sportif ».

« Concernant Audrey Forlani, elle fait partie des joueuses sollicitées régulièrement, sur un poste à forte concurrence en deuxième ligne. C’est un choix sportif, on a privilégié d’autres profils », a-t-il soutenu.

Enfin, interrogé sur la « surprise » Joanna Grisez, septiste médaillée de bronze à la Coupe du monde au Cap dimanche soir et retenue dans la foulée alors qu’elle n’a jamais eu de sélection à XV, Thomas Darracq a répondu qu’elle était une « finisseuse hors pair ».

C’est « une joueuse qui est capable d’être forte dans les petits espaces, une joueuse physique et agressive dans le bon sens du terme », a-t-il souligné.

« Je la connais depuis des années: elle emmène une énergie importante et elle est aussi à l’aise dans le jeu aérien, ce qui est un élément important, compte tenu de l’évolution du jeu », a-t-il conclu.

© 2022 AFP

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