Auckland, 1 nov 2022 (AFP) – Affronter la Nouvelle-Zélande, quintuple championne du monde, en demi-finale de « son » Mondial et à l’Eden Park d’Auckland samedi, représente un « rêve de petite fille », a affirmé mardi la centre ou demie d’ouverture des Bleues, Lina Queyroi.
« Ce qui va se passer samedi, c’est un rêve de petite fille, qu’on n’avait pas forcément imaginé vivre un jour mais quand ça arrive, on est très contente d’y être », a confié la joueuse de Blagnac (21 ans, 6 sél.) en conférence de presse.
Certes, le contexte est impressionnant, « mais on a le temps de monter en pression crescendo dans la semaine », même si « on s’imagine déjà quelque chose de très grand », a-t-elle ajouté.
« On sait à quoi s’attendre mais il va falloir vite basculer pour ne pas se laisser emporter », a souligné la jeune femme, expliquant que les Françaises avaient choisi de passer le plus de temps ensemble cette semaine pour « être connectées et ne pas se lâcher ».
« On a montré depuis le début de la compétition qu’on était un groupe solidaire, c’est notre point fort, donc on ne va se lâcher maintenant », a-t-elle insisté, rappelant que l’objectif des Bleues était d’atteindre la finale du Mondial, ce qu’aucun XV de France féminin n’a encore réalisé.
« Aller en finale, c’est écrire l’histoire, c’est ce qu’on a envie de faire », a-t-elle affirmé.
« D’un côté, je me dis qu’on va jouer un match à très, très fort enjeu et d’un autre, qu’il faut le prendre comme un match lambda, parce que ce qu’on veut, c’est la victoire, peu importe l’équipe en face et l’enjeu », a expliqué pour sa part sa coéquipière Alexandra Chambon.
« On sait qu’on peut faire quelque chose de grand samedi, on se le répète assez, mais sans se mettre de pression », a-t-elle souligné.
Passée de troisième demi de mêlée à remplaçante de Pauline Bourdon en raison du forfait sur blessure de la titulaire Laure Sansus après le match contre l’Angleterre, la Grenobloise (22 ans, 8 sél.) a confié vivre une « aventure collective sportive et humaine dingue ».
Quand Sansus s’est blessée, victime d’une rupture du ligament croisé du genou, « on a compris qu’on perdait quelqu’un qui nous apportait beaucoup, sur le terrain et en dehors, a-t-elle raconté. Ensuite, à titre personnel, je me dis que ça va changer ma compétition et qu’il va falloir que j’assure la relève, pour +Loulou+ », le surnom de Laure Sansus.
© 2022 AFP
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