Sydney, 15 mars 2023 (AFP) – La National Rugby League australienne, l’un des principaux championnats interclubs de rugby à XIII d’Océanie, a annoncé mercredi le renforcement de ses règles en matière de santé des joueurs, désormais obligés de s’arrêter 11 jours en cas de commotion cérébrale.
« Sur la base de données et de rapports d’experts que nous avons reçus, il a été décidé de faire avancer nos protocoles en rendant obligatoire une mise en retrait de 11 jours si une commotion cérébrale est détectée », a indiqué dans un communiqué Peter V’landys, membre de la direction de la NRL.
« Rien n’est plus important pour nous que la santé des joueurs et nos protocoles actuels en cas de blessures à la tête sont exceptionnellement forts », a-t-il ajouté.
Ce nouveau règlement s’appliquera après tout incident survenu tant en match qu’à l’entraînement.
Le protocole précédent précisait qu’un joueur victime d’une commotion cérébrale ne pouvait pas revenir en jeu pendant le match mais que cela était possible après une semaine d’arrêt.
Cette décision intervient alors que la question des traumatismes crâniens prend de plus en plus d’importance dans de nombreux sports. Une action collective en justice initiée par plusieurs joueurs de football australien cherchant à obtenir des dédommagements vient d’être lancée.
La ligue de rugby à XIII estime que chaque équipe déplore en moyenne entre cinq et sept traumatismes crâniens par saison.
Afin de réduire le nombre de cas, World Rugby, l’instance qui gère le rugby à XV dans le monde, a de son côté recommandé à ses fédérations de mettre en place au niveau amateur le plaquage sous le sternum, ce qui permettrait de limiter les contacts tête contre tête entre deux joueurs.
Des douzaines d’anciens joueurs professionnels victimes de problèmes cérébraux, dont le champion du monde anglais de 2003 Steve Thompson ou l’ex-capitaine gallois Ryan Jones, ont entamé des démarches pour obtenir des compensations.
© 2022 AFP
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