Le premier barrage verra s’affronter ce jeudi ( 21h00 en direct Radio sur notre site ou application ) sur les bords de la Loire deux nouvelles places fortes de l’antichambre de l’élite, de plus en plus souvent invitées ces dernières années au rendez-vous des phases finales.
Vannes se présente donc au stade Pré-Fleuri avec confiance malgré sa défaite à Grenoble, ayant enregistré huit victoires consécutives auparavant. De son côté, Nevers a également connu une série positive avec huit victoires et deux matchs nuls après avoir redouté la relégation. Les deux équipes ont dû faire face à plusieurs départs importants lors de la dernière intersaison, intégrant ainsi de nouveaux joueurs, notamment issus du championnat National.
Nevers, qui a rejoint la Pro D2 un an après Vannes, prolonge également sa saison au-delà de la phase régulière pour la troisième fois. Les deux clubs disposent de budgets similaires d’environ 11 millions d’euros, bien que leurs structures diffèrent. Nevers bénéficie du soutien d’un mécène, le président Régis Dumange, tandis que Vannes ne dispose pas d’un tel soutien financier. En ce qui concerne la direction sportive, Jean-Noël Spitzer est une figure emblématique à Vannes, tandis que Xavier Péméja dirige l’équipe de Nevers depuis 2016, faisant de son staff l’un des plus anciens de la Pro D2.
Sur le plan du jeu, on remarque également des similitudes entre les deux équipes. Nevers met l’accent sur la conquête et a développé un jeu rapide et dynamique. Leur défense disciplinée constitue un atout solide, tandis qu’ils proposent différentes stratégies de jeu, tels que le jeu sur la largeur et les ballons portés, ce qui rend leur préparation difficile pour leurs adversaires. Ces caractéristiques rappellent également le style de jeu de Vannes.