Le XV de France, revanchard et renforcé par le retour de plusieurs cadres, poursuit samedi la préparation de sa Coupe du monde par des retrouvailles avec l’Ecosse, un adversaire qui ne lui réussit pas et vient de le battre encore.
Une semaine après une deuxième période abyssale (un 22-0 encaissé en 40 minutes) qui leur a coûté la victoire à Murrayfield (25-21), les Bleus ressortent l’artillerie lourde à Saint-Etienne: les « gros bras », Antoine Dupont, Grégory Alldritt, Gaël Fickou et Romain Ntamack en tête, ont été rappelés pour ce deuxième des quatre test-matches programmés avant la rencontre d’ouverture du Mondial face aux All Blacks.
A moins d’un mois de ce match de gala contre la Nouvelle-Zélande (8 septembre), une deuxième défaite de rang ferait mauvais genre. Même contre ce XV du Chardon qui l’a fait chuter à trois reprises depuis l’arrivée de Galthié sur le banc des Bleus en 2020.
« C’est un match important. Les mecs ont fait une bonne prestation malgré les difficultés en deuxième période… On a encore trois matches pour être prêt pour la Coupe du monde. Là, on veut être plus constant sur le match, ne pas montrer deux visages sur les deux périodes », a ainsi assuré le deuxième ligne Thibaud Flament.
« Il faut faire les choses simples, bien se lier, se connecter et faire ce qu’on sait faire. On a besoin de trouver des repères, on sait que tout ne va pas être parfait directement. Mais il faut gagner surtout », a ajouté le joueur de Toulouse (25 ans, 16 sélections).
A Geoffroy-Guichard, dans l’antre des Verts de Saint-Etienne, les Bleus vont donc tenter de retrouver des couleurs. Car les choses sérieuses approchent à grands pas.
Il faudra donc occulter ce trou d’air pendable en Ecosse, d’où sont cependant ressortis quelques joueurs, l’ailier Louis Bielle-Biarrey notamment.
Malgré tout, seuls le troisième ligne de La Rochelle Paul Boudehent (23 ans, 1 sélection) et le deuxième ligne du Racing 92 Cameron Woki (25 ans, 20 sél.) ont survécu à cette dernière déconvenue.
Avant le Mondial-2019 au Japon, achevé en quarts de finale, les Tricolores avaient déjà affronté les coéquipiers de Finn Russell à deux reprises, pour un succès à domicile chacun.
Les fantômes sont certes toujours là mais, cette fois, il s’agira autant d’enchaîner pour éviter un deuxième revers de rang, ce qui serait une première dans l’ère Galthié, que de se remettre dans le sens de la marche à moins d’un mois de la Coupe du monde à domicile.
« Nous sommes en préparation. L’objectif est de se préparer. La planification des quatre années est dictée par une vision. Il faut prendre en compte l’état physique des joueurs. Il faudra aussi s’adapter à nos prévisions. Nous les tenons avec une marge de manoeuvre », a tempéré Galthié.
Preuve que les choses sérieuses commencent, l’Ecosse aligne son équipe quasi-type, hormis le demi de mêlée Ben White (blessure), le pilier Zander Fagerson (suspension) ou l’arrière Stuart Hogg (retraite).
Même son de cloche côté français: sauf pépin, et à quelques exceptions près, l’équipe qui débute samedi devrait ressembler fortement à celle qui s’élancera sur la pelouse du stade de France pour lancer la quête d’une première couronne mondiale.
A 27 jours du choc au sommet contre les All Blacks, les Bleus vont devoir monter d’un cran leur curseur. Et là, le Chaudron sera vraiment magique.
© 2022 AFP
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