Le Stade Français, leader invaincu reçu trois sur trois avant la coupure Coupe du monde, a subi un premier revers logique sur le terrain de Bayonne (16-3), dimanche pour la reprise du Top 14 après huit semaines de pause.
Les Soldats Roses, sous les yeux de Laurent Labit et Karim Ghezzal, présents à Jean-Dauger comme observateurs avant d’entrer officiellement en fonction mercredi prochain, n’ont fait illusion que lors de la première demi-heure avant de subir le réveil basque.
L’Aviron, porté par un Camille Lopez maître de l’occupation, a su trouver l’ouverture sur penaltouche, non pas par le pilier Swan Cormenier (35e) qui a vu son essai refusé à la vidéo mais par le talonneur Facundo Bosch deux minutes plus tard alors que les débats commençaient à se tendre (7-3).
Lopez, précis face aux perches (4 sur 4), a puni l’indiscipline parisienne dont on a longtemps attendu la révolte. En vain.
Peu inspirés ballon en main, sans imagination et en faillite en touche (7 ballons perdus), les coéquipiers de Paul Gabrillagues n’ont jamais su trouver l’ouverture, leurs trois points ayant été inscrits d’entrée sur pénalité par Joris Segonds (2e), futur bayonnais, obligé de sortir la minute suivante en raison d’un KO impressionnant.
Les Stadistes ont souffert dans la conduite du jeu face à des Bayonnais qui ont maîtrisé la partie mais ont manqué de justesse dans la zone de vérité pour faire gonfler le score.
« La qualité du match de dimanche m’importe peu à partir du moment où le résultat final est positif », avait lancé Cormenier avant la rencontre. Il doit être comblé par ce succès, le second des hommes de Grégory Patat après celui contre Toulouse (26-7) en ouverture du Top 14, qui équilibre le compteur des Basques toujours aussi solides quand ils évoluent sur les bords de la Nive.
