Méconnaissable en première période, le Racing 92 s’est incliné dimanche pour la première fois de la saison sur sa pelouse face aux Harlequins (31-28), en clôture de la première journée de la Champions Cup.
Malgré deux essais inscrits par son demi de mêlée Nolann Le Garrec, le Racing 92 n’a pu faire mieux qu’empocher les deux points de bonus (offensif et défensif) et se complique d’entrée sa route vers les huitièmes de finale.
A l’image d’une touche non trouvée par Antoine Gibert sur une pénalité pourtant cruciale à la 75e minute, les Racingmen ont alterné le bon et surtout le moins bon dans cette rencontre.
Incapables de garder le ballon en main, bougés dans les zones de ruck et trop souvent à la faute, les coéquipiers de Gaël Fickou ont subi la pression des Harlequins et de leurs trois-quarts en première période.
Si Stuart Lancaster avait pointé en conférence de presse le danger représenté par la charnière des Londoniens avant la rencontre, cela n’a pas empêcher l’ouvreur Marcus Smith de s’illustrer.
Auteur d’un essai après s’être joué de Le Garrec (22e), l’international a inscrit un drop de près de 50m mètres qui a permis aux Harlequins de virer avec un avantage de trois points à la pause.
Seulement trois points, car dans le marasme francilien, Le Garrec (15e) puis Gibert (40+1e) sont venus conclure de trop rares fulgurances.
Au retour des vestiaires, le Racing 92 a semblé retrouver son rugby. Mais si l’embellie à permis aux Ciels et Blancs de repasser devant grâce à Le Garrec (42e) puis Diallo (58e), les Anglais ont trouvé leur second souffle.
Inscrivant deux essais coup sur coup, les coéquipiers du pilier Joe Marler ont infligé un 14-0 à leurs adversaires avant de résister aux derniers assauts des Racingmen, trop imprécis proche de la ligne pour inscrire l’essai de la victoire après la sirène.
Pour rester dans la course à la qualification, le Racing 92 devra faire un résultat sur la pelouse des Irlandais de l’Ulster la semaine prochaine tandis que les Harlequins auront l’occasion de confirmer en recevant une autre armada du Top 14, le Stade toulousain.
© 2023 AFP
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