Victoire nette des Grenoblois face à un adversaire bien fragile.Durantla première mi-temps, les Isérois ont pris rapidement la mesure de leuradversaire qui a très vite été débordé par la vitesse du jeu grenoblois maisaussi dans tous les secteurs du rugby : passe, conquête, vitesse,alternance, combinaisons des trois-quarts, défense. Grenoble a surclassé unadversaire bien trop faible, mais qui a tenté par moments d’exister. Et lescore aurait dû être plus lourd encore sans les imprécisions ou autres déchetsconstatés lors de la deuxième mi-temps. Ainsi, durant les quarante premièresminutes, les Isérois ont beaucoup joué, ont beaucoup tenté et ont produit unrugby sérieux. Le premier essai de Nathanaël Hulleu, son troisième pour sontroisième match, illustre bien, non seulement les intentions de jouer maisaussi la vista d’Ange Capuozzo qui d’un petit de pied à suivre dans le dos dela défense rouennaise a réussi à la tromper à lui tout seul, ne restait plusalors qu’à aplatir dans l’en-but, ce qui fit parfaitement Nathanaël après unesuperbe course, montrant au passage la qualité de sa pointe de vitesse. Sur ledeuxième essai, c’est encore un magnifique jeu au pied d’Enzo Selponi à suivrepour son ailier Lucas Dupont, qui permit à ce dernier de franchir l’en-but unedeuxième fois, le tout en moins de vingt minutes.Àla demi-heure de jeu, letroisième essai, synonyme de bonus était marqué par un revenant, le capitaineSteven Stéphano, qui s’arrachait de la défense de Rouen à la sortie d’un maul.Ne restait plus alors qu’à sécuriser le bonus en marquant le quatrième avant lami-temps, ce qui fut fait par Jérôme Rey. A 27 à 3, à la pause, le match étaitplié, l’objectif d’une victoire bonifiée était déjà atteint. La deuxièmemi-temps ne fera que confirmer la suprématie indéniable des Grenoblois sur desRouennais, qui aiment jouer à la main mais qui commettent trop de fautestechniques pour pouvoir rivaliser. Dès la première minute de jeu, nouvel essaisublime des Grenoblois et premier essai d’Ange Capuozzo. Les Rouennais sontassommés debout, ils savant pertinemment que les minutes, qui restent à jouer,seront longues et pénibles. Certains, en se plaçant dans l’alignement pourdisputer une pénaltouche à 5 m de la ligne, regardaient le tableau d’affichage,l’air un peu perdu, en se disant, probablement, pourvu que le calvaire setermine enfin.
Au moment de la rentrée du banc côté isérois (au moins 6changements d’un coup), on a senti un peu de flottement, des imprécisions, desdifficultés en mêlée, ce qui est logique quand le score est fait et qu’il n’y arien à craindre de son adversaire. C’est la deuxième fois cette saison queGrenoble arrive à tuer un match bien avant son terme, le premier était contreValence-Romans. Ce sont, certes, contre des promus qui découvrent pour lapremière fois de leur histoire le rugby professionnel mais, il ne faudrait pasoublier qu’il y a deux ans, face au promu nivernais venant de fédérale 1, leFCG n’avait pas fait mieux qu’une victoire étriquée 13 à 10 au cœur de l’hiveren janvier 2018. Autre période, autre équipe, me direz-vous, il n’en reste pasmoins, que ces deux victoires sur des scores équivalents, 49 -8 contre VRDR et46 -3 contre Rouen, montrent incontestablement un changement dans le niveau deperformance de Grenoble dans ce même championnat.
Voici les commentaires de entraîneur des avants:
Protin Frédéric
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