Marquer : verbe du premier groupe, que les albigeois ont appris et décliné samedi soir en terre berjalienne.
Marquer, c’est d’abord et c’est une lapalissable, marquer des essais et des pénalités pour gagner son premier match à l’extérieur et prendre la tête du championnat au britabonus cher à feu Eric Béchu.
Marquer c’est ensuite marquer son adversaire pour lui faire comprendre que, même si Rajon est un enfer, l’enfer les joueurs d’Albi, ils aiment, quitte à inventer le rugby à 14 !
Marquer, c’est dans ce championnat marathon et pour user du jargon de la course à pied, poser une « mine » d’entrée pour que certains se disent : « on va laisser certains faire leur course et nous on va courir à nôtre rythme sinon on va se griller ». C’est ce que font souvent les grands marathoniens car ils savent qu’ils pourront gérer leur coup de mou au mieux…
Marquer, c’est aussi marquer les esprits des observateurs à l’aune d’un championnat ultra indécis où aucun « spécialiste » n’a parlé du SCA.
Voilà ce que veut dire le verbe marquer que les albigeois ont conjugué avec talent contre Bourgoin. Quelque chose me dit qu’ils n’étaient pas arrivés en salle d’examen en ayant fait l’impasse sur la conjugaison. Et qu’ils ont bien rempli leurs cahiers de vacances sous la houlette de leur nouveau professeur, Ugo Mola.
Le prochain verbe à apprendre pour les jaune et noir sera : Confirmer.
Interrogation écrite dimanche prochain à 15h30, au stadium d’Albi.
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