cet Angleterre Australie a tenu ses promesses à Twickenham, et l’Angleterre a parfaitement lancé sa tournée de novembre en s’imposant 25–7. Le décor était fort: Lewis Moody, champion du monde 2003, a apporté le ballon du match, puis les hymnes ont fait vibrer le stade avant le coup d’envoi. Très vite, les Anglais ont imposé du rythme, une pression au pied soignée et une conquête propre. Les Wallabies, eux, ont alterné ambition et imprécision. À la pause, le XV de la Rose menait 10–7. Ensuite, il a géré, puis accéléré, pour sceller un succès net.
Angleterre Australie : Earl frappe, Potter répond
Dans un début brouillon, les fautes de main se multiplient, mais l’Angleterre reste clinique. George Ford ouvre le score sur pénalité (3–0, 20e). Dans la foulée, le jeu au pied de pression fait mouche: Roebuck sert Underhill, puis Ben Earl file entre les poteaux (10–0, 21e). L’Australie refuse pourtant de lâcher. L’ailier Potter intercepte et relance le suspense en inscrivant l’essai des visiteurs (10–7, 34e), transformation d’Edmed à l’appui. Les deux packs se rendent coup pour coup. Néanmoins, la mêlée anglaise tient, et la défense règne dans l’axe. À la mi-temps, l’avantage est logique pour les locaux, malgré une fin de période mieux maîtrisée par les Wallabies.
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Le tournant : banc solide et maul tranchant
Au retour des vestiaires, l’Angleterre appuie là où ça fait mal. Nika Amashukeli, au sifflet, sanctionne l’indiscipline australienne près des zones de ruck. Les entrées anglaises changent le tempo. Pollock, tout juste entré, dynamise les zones de contact. Après un nouveau jeu au pied de Mitchell, Roebuck claque pour son troisième ligne, qui aplatit malgré une cuillère (15–7, 59e). La machine se met alors en route. Twickenham gronde, et les séquences s’enchaînent.
Angleterre Australie : Mitchell régale, Cowan-Dickie conclut
Les Wallabies tentent de revenir par le jeu au près. Pourtant, Itoje gratte, la couverture arrière veille, et le XV de la Rose reste discipliné. Sur une pénaltouche, le groupé pénétrant progresse, Alex Mitchell part dans le fermé et crochette pour marquer (20–7, 72e). Le break est fait. Dans la foulée, Luke Cowan-Dickie fête sa 50e sélection de la plus belle des manières: un maul de trente mètres l’emmène à dame (25–7, 75e). Les dernières minutes confirment le réalisme anglais: territoire gagné au pied, occupation méthodique, et zéro cadeau.
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Ce que dit le score
Le 25–7 valide une impression claire: l’Angleterre a gagné la bataille de l’air, des rucks et du maul. Ford a piloté l’occupation, Mitchell a accéléré dans les bons temps, et le banc a fini le travail. En face, l’Australie a eu des séquences, a montré des éclairs avec Potter et Valetini, mais a trop gâché à l’approche de la ligne. Pour un premier test de novembre, le XV de la Rose coche les cases: intensité, maîtrise et solidarité. Twickenham peut souffler. Et déjà penser à la suite.
Pour résumer, Angleterre Australie offre une victoire pleine d’autorité: essais d’Earl, de Pollock, de Mitchell et de Cowan-Dickie, mêlée stable et maul décisif. Les Wallabies auront des réponses à trouver, notamment sur la discipline et la finition, avant leur prochain rendez-vous.
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