Le Biarritz Olympique jouera bien en Pro D2 la saison prochaine. Le club basque, un temps rétrogradé en Nationale pour raisons financières, a obtenu gain de cause après son appel. Cette décision est tombée ce vendredi matin, apportant un immense soulagement à tout un territoire.
Un maintien obtenu après un mois d’incertitude
Début mai, le BO avait été sanctionné par la commission de régulation pour des irrégularités budgétaires. Face à cette rétrogradation administrative, le club avait immédiatement formulé un appel. Ce dernier a été entendu hier matin par la commission compétente de la FFR. Ce vendredi 21 juin, la réponse a été claire : Biarritz reste en Pro D2 pour l’exercice 2025-2026.
Le président du directoire, Cyril Arrosteguy, a exprimé sa fierté. Selon lui, ce maintien résulte d’un travail collectif intense. Partenaires, salariés, investisseurs et mairie ont uni leurs forces pour sauver le club. Cette solidarité a permis de réunir, en urgence, plus de 750 000 € pour boucler le budget de la saison à venir.
Une pénalité de trois points dès le coup d’envoi
Ce maintien ne s’accompagne pas d’un blanc-seing. La FFR a infligé une pénalité de trois points au club. Elle se décompose en trois volets : un point pour incohérence budgétaire, un pour non-respect du règlement, et un pour révocation d’un point de sursis antérieur. Le BO a reconnu les faits et accepté la sanction avec responsabilité.
Dans un communiqué, le club affirme vouloir relever ce défi avec sérieux. Tous les acteurs, des joueurs aux bénévoles, restent mobilisés. L’objectif est clair : combler rapidement ce handicap sportif dès le début de saison.
Otium, la pierre angulaire du sauvetage
Le fonds d’investissement Otium, dirigé par Pierre-Edouard Stérin, a joué un rôle crucial. Il a avancé 500 000 € sur les 750 000 nécessaires. La mairie pourrait compléter avec 250 000 €, en attente de validation lors du conseil municipal de ce vendredi soir. Par ailleurs, Otium a apporté 2,7 millions d’euros de garanties, rassurant ainsi les autorités financières du rugby français.
Ce soutien n’est pas nouveau. Déjà en 2024, Otium avait injecté 3 millions d’euros, dont 2 via une garantie à première demande. Ce mécanisme a permis au club de tenir toute la saison. Désormais, Otium est appelé à devenir propriétaire du BO. Shaun Hegarty, actionnaire actuel, a annoncé qu’il céderait ses parts aux nouveaux investisseurs.
Un nouveau chapitre s’ouvre pour le BOPB
L’assemblée générale du 27 juin, prévue à Aguiléra, pourrait acter officiellement ce changement de gouvernance. Pour le BO, ce maintien est une première étape. Le club devra désormais prouver qu’il peut se structurer durablement, tant sur le plan sportif que financier.
Dans un championnat exigeant comme la Pro D2, démarrer avec un handicap de trois points n’est pas anodin. Toutefois, avec l’appui d’Otium et l’unité retrouvée autour du projet, Biarritz semble prêt à relever ce défi avec ambition.
Pour résumer : Après un mois de suspense, Biarritz évoluera bien en Pro D2 la saison prochaine. Le club basque a évité la relégation grâce à l’union de ses forces locales et au soutien décisif d’Otium. Il débutera le championnat avec trois points de pénalité, mais affiche une détermination totale pour repartir de l’avant.