Byron Kelleher condamné pour violences conjugales

Byron Kelleher

Byron Kelleher, ancien joueur de rugby de renommée internationale, a été condamné lundi à Paris pour des actes de violence domestique à l’encontre de son ex-compagne. La sentence prononcée par le tribunal judiciaire comprend six mois de prison avec sursis, ainsi qu’une amende de 1 000 euros et un dédommagement de 800 euros pour préjudice moral.

L’incident, survenu en juin 2023, a été marqué par des accusations de coups et d’insultes proférées par Kelleher à l’encontre de sa partenaire, alors qu’il était sous l’influence de l’alcool, une circonstance qu’il conteste. Malgré ses dénégations, le tribunal a reconnu sa culpabilité, repoussant ses arguments de défense.

Les témoignages rapportent des détails troublants, décrivant une situation de violence où la victime a dû se réfugier pour échapper aux agressions physiques. Bien que certains épisodes de violence n’aient pas été retenus par le tribunal, ils témoignent d’un schéma de comportement récurrent de la part de Kelleher.

Ce n’est pas la première fois que Byron Kelleher se retrouve confronté à la justice pour des affaires de ce genre. Des précédents antérieurs, remontant à 2009, témoignent d’une tendance problématique à recourir à la violence et à l’alcool. En 2017, il avait déjà été condamné pour des actes similaires commis contre une autre femme.

Les débats lors du procès ont mis en lumière la relation tumultueuse entre Kelleher et son ex-compagne, caractérisée par des disputes récurrentes et une séparation antérieure due, selon les dires de la plaignante, à des violences verbales et physiques.

La défense de Byron Kelleher a tenté de minimiser les accusations en mettant en avant le caractère de la plaignante et en suggérant que la relation reposait sur des motifs matériels plutôt que sur la violence. Cependant, ces arguments n’ont pas réussi à convaincre le tribunal.

Le verdict illustre ainsi une fois de plus la nécessité de prendre au sérieux les questions de violence domestique et de responsabiliser ceux qui en sont responsables, quel que soit leur statut social ou leur renommée dans d’autres domaines.