Le centre de Toulouse Pierre-Louis Barassi a accueilli avec « plaisir » et sans « aucune idée derrière la tête » sa convocation avec le XV de France pour préparer le déplacement au pays de Galles la semaine prochaine dans le Tournoi des six nations.
« J’ouvre la parenthèse Marcoussis et on verra après comment ça se passe. Je vais m’envoyer. Tout le monde est toujours content d’y être. Ça fait plaisir d’être rappelé », a-t-il déclaré après la large victoire du Stade toulousain face à Castres (33-6) samedi en Top 14.
« L’année dernière, je n’arrivais pas à enchaîner les bonnes performances », a ajouté le joueur de 25 ans (3 sélections). « J’étais donc forcément moins en confiance quand j’étais appelé (dans le groupe France). J’espère mieux gérer la situation cette année ».
Une nouvelle fois très bon face au CO, Barassi a franchi un cap ces derniers mois après avoir connu de son propre aveu une adaptation difficile à Toulouse.
« Ma saison dernière a été la moins aboutie depuis que je suis professionnel », a-t-il reconnu. « Malgré le titre (de champion de France), ce n’était pas la folie d’un point de vue personnel. J’étais un peu dos au mur ».
« J’ai donc changé certaines choses, notamment dans les routines d’avant match », a-t-il développé. « J’ai bossé l’aspect mental. J’essaie d’optimiser tout ce que je peux optimiser pour arriver là où je veux aller ».
Le centre toulousain, qui n’a plus joué avec les Bleus depuis la tournée d’été 2021 en Australie, a une carte à jouer pour la fin du Tournoi en l’absence de Jonathan Danty, suspendu après avoir été sanctionné d’un carton rouge lors du match nul contre l’Italie (13-13).
« Je n’ai aucune idée derrière la tête », a-t-il affirmé. « J’y vais juste en me concentrant sur ce que je peux contrôler, c’est-à-dire mon niveau, ma santé, ma performance. Ma santé mentale aussi ».
« Je n’ai pas non plus fait 20 ou 30 matches en traversant le terrain tout seul », a-t-il relativisé. « Je fais des prestations convenables, satisfaisantes. Maintenant, je ne vais pas m’emballer et dire que tout a changé. J’ai encore une marge de progression ».
© 2024 AFP
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