Le pilier de l’Union Bordeaux-Bègles, Jefferson Poirot, a écopé d’une suspension de deux semaines après son altercation avec Henry Pollock lors de la finale de Champions Cup remportée samedi. Cette sanction, officialisée jeudi par la commission disciplinaire indépendante, ne remet pas en cause sa participation aux phases finales du Top 14.
Jefferson Poirot reconnu coupable d’un acte déloyal
La scène s’est déroulée juste après le coup de sifflet final. Jefferson Poirot aurait serré la gorge de Henry Pollock, un geste jugé dangereux par le commissaire à la citation, Tim Lowry. Le joueur girondin, cité pour comportement antisportif, a reconnu les faits lors de son audition en visioconférence. La commission a retenu un degré faible de gravité dans l’échelle World Rugby, équivalent à quatre semaines. Grâce à son bon comportement disciplinaire et sa coopération, la suspension a été réduite à deux semaines.
Deux matchs manqués, mais une présence assurée pour les phases finales
Jefferson Poirot sera suspendu jusqu’au 9 juin. Il manquera les deux dernières journées de championnat face à Toulon puis Vannes. En revanche, il pourra faire son retour pour le barrage éventuel, prévu les 13 et 14 juin, ou la demi-finale, selon la position finale de l’UBB au classement. Cette décision allège donc les inquiétudes du staff bordelais, soulagé de conserver son pilier expérimenté au moment décisif de la saison.
Une altercation qui fait débat
Le geste de Jefferson Poirot n’a pas manqué de faire réagir. Certains observateurs, dont Fin Smith, ont regretté l’attitude des Bordelais, surpris qu’une échauffourée éclate juste après un sacre européen. D’autres, comme Matthieu Jalibert, ont évoqué un contexte tendu et des propos mal perçus venus du camp adverse. Quoi qu’il en soit, l’incident a terni la fin de rencontre entre l’UBB et Northampton.
Avec 28 à 20 en faveur de Bordeaux-Bègles, cette finale restera dans les mémoires. Mais l’épisode autour de Jefferson Poirot rappelle que l’intensité d’un tel match peut parfois dépasser le cadre du jeu. La présence du pilier à partir du 9 juin sera néanmoins un atout majeur pour l’UBB, qui vise désormais un doublé européen et national.