Le Toulousain Antoine Dupont s’est dit jeudi heureux de retrouver son habituel compère Romain Ntamack, son « sang-froid et sa capacité à être présent dans les matches qui comptent », comme celui de dimanche contre le Racing 92 en huitième de finale de Champions Cup.
QUESTION: Comment avez-vous accueilli le retour à la compétition de Ntamack la semaine dernière, près de huit mois après sa blessure à un genou?
REPONSE: « On s’est vite retrouvés. C’est comme si on ne s’était jamais perdus. Ca nous a rassurés. C’est toujours embêtant de perdre des gros joueurs et quand on les retrouve, c’est forcément un plus pour un groupe, ça remet de l’émulation, de l’enthousiasme. Un joueur qui a été absent longtemps revient toujours avec beaucoup d’envie. On sait la qualité qu’a Romain, son sang-froid et sa capacité à être présent dans les matches qui comptent. C’est justement ces matches-là qui vont arriver donc ça va faire du bien à tout le monde ».
QUESTION: Vous avez évolué à l’ouverture dernièrement en son absence. Est-ce un poste que vous appréciez?
REPONSE: « Je prends autant de plaisir à jouer 9 que 10. Après, une fois que le jeu est lancé, même si ce n’est évidemment pas la même position, on essaie tous de jouer le même rugby, de ne plus forcément calculer avec le numéro qu’on a dans le dos. Du moment que je suis sur le terrain, tout me va (…) Je ne suis pas sûr qu’il y ait plus de libertés dans un poste que dans l’autre. Au Stade toulousain, on privilégie toujours la prise d’initiative, on n’est jamais bridé là-dessus du moment qu’elle reste dans le cadre collectif. J’ai donc beaucoup de liberté, que je joue en 9 ou en 10. On est plus loin de la ligne d’avantage à l’ouverture, on a une vision plus globale, plus de temps pour se lancer aussi, mais il ne faut pas oublier qu’on est là pour faire jouer ses partenaires avant tout, comme le demi de mêlée ».
Q: Vous semblez particulièrement en forme depuis votre retour de votre virée nord-américaine avec l’équipe de France de rugby à VII…
R: « J’ai surtout eu la chance, avec le calendrier, d’avoir deux semaines de vacances, ce qui n’arrive d’habitude jamais en saison. J’espère que ça me mettra en forme pour la fin de saison, il reste encore pas mal de matches… L’expérience (à VII) m’a fait du bien rugbystiquement, mais aussi mentalement. Le fait de découvrir quelque chose de nouveau, une nouvelle aventure, une nouvelle expérience, de me mettre aussi en danger, de sortir de ma zone de confort ».
Propos recueillis en conférence de presse
© 2024 AFP
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