Deuxième écueil pour Béziers dans son antre.

Deuxième parce qu’il y en aura d’autres et non des moindres mais celui de vendredi soir sera à coup sûr révélateur du niveau de l’ASBH en ce début de saison. Passée l’euphorie de la victoire face aux Agenais il y a à peine 5 jours, les rouge et bleu auront dû concilier temps de récupération et travail de secteurs spécifiques.
Par rapport aux matchs de préparation, Béziers a rendu une copie très correcte pour ce qui concerne la touche et la défense. Reste la mêlée qui fut l’an dernier le talon d’Achille et qui semble cette année redresser la barre.
Côté effectif, c’est en troisième ligne que le bas pourrait blesser : Jean-Baptiste Barrère, titulaire indiscutable l’an dernier sera indisponible au moins 8 mois (opération du genou), François Ramonéda éprouve des douleurs au dos cette semaine, Lasha Lomidzé semble loin de son potentiel. Derrière les indispensables Meïté et Bourdeau, le jeune Eloi Massot a une grosse carte à jouer en ce début de saison. Son entrée en cours de jeu face à Agen fut très prometteuse.
L’équipe, outre son collectif, comptera sur une belle ligne d’attaque pour mettre le feu tous azimuts. La recrue Niko a faim de ballons, Puletua a du feu dans les jambes, Max et Chevtchenko régulent la défense, Gmir est capable de surprendre à tout moment, le jeune Daminiani a déjà les atouts de l’arrière, alternant sobriété et relance à tout-va.
Et le public qui trépigne déjà d’impatience de chanter « les yeux d’Emilie » de Jo Dassin, air fétiche de la tribune de face et de cette banda si entrainante. Cela risque de chauffer demain dans les travées de la Méditerranée.
La composition officielle n’est pas encore dévoilée, elle viendra dans la soirée.
Ph. M.