Frédéric Charrier (UBB) ne sait pas si Urios aura « une banderole, une ola, une chanson »

Bordeaux, 18 fév 2023 (AFP) – « Je fais abstraction du contexte », a indiqué l’entraîneur girondin Frédéric Charrier, fidèle adjoint pendant treize ans de Christophe Urios, coach de Clermont, qui sera « bien accueilli » à Bordeaux dimanche (21h05) trois mois après son éviction de l’UBB.

QUESTION: Vous imaginiez-vous un jour affronter Christophe Urios ?

REPONSE: « Oui car tu te dis que tu ne vas pas faire toute ta carrière avec la même personne mais cette saison non. Quand j’ai commencé la saison, non (sourire). Il est sur le banc en face mais le contexte est particulier depuis le mois de novembre, pas que pour cette journée. J’aurai plaisir à le retrouver comme j’aurai plaisir de retrouver Patrick Arlettaz (son coéquipier à Montpellier dans les années 2000, NDLR) la semaine d’après contre Perpignan. Je fais abstraction du contexte, des choses qui vont alimenter les médias. Je me concentre sur les choses qui vont compter sur le match, qui vont nous permettre de poser des problèmes à Clermont. Le plus important est le contenu et ce que l’on va mettre en place pour être performant et gagner le match. La semaine n’a pas été difficile à préparer car on sort d’une semaine off qui a fait du bien à tout le monde. J’ai senti beaucoup d’énergie cette semaine pour bien préparer ce match qui est important pour la suite ».

Q: Christophe Urios était le dépositaire du jeu de l’UBB, il connait tous vos systèmes et vos plans. Cela change-t-il quelque chose dans l’approche du match et pouvez-vous le surprendre ?

R: « Tous les staffs font une grosse analyse du jeu de l’adversaire. On est très précis la-dessus. Évidemment que Christophe connait le plan de jeu de l’UBB mais nous aussi on connait ce que va faire Clermont. Ils ont rentré des joueurs importants chez eux, leur infirmerie commence à se vider. On va avoir une équipe très performante face à nous. Mais on a bien préparé le match, avec des choses différentes par rapport à l’adversaire, là ça n’a pas changé. On a mis en place deux, trois options pour essayer de leur poser des problèmes. Maintenant, vouloir tout changer quitte à se désorganiser et perdre nos automatismes, ce n’est pas une bonne chose ».

Q: Quel accueil le public girondin va lui réserver selon vous ?

R: « Je ne pense pas que Christophe ait laissé une mauvaise image dans le public bordelais donc je pense qu’il va être bien accueilli. Je ne sais pas s’ils vont lui faire une banderole, une ola, une chanson (rires). Mais nous, ça ne va pas nous déstabiliser plus que ça ».

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Propos recueillis en conférence de presse

© 2022 AFP

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