Jefferson Poirot

Jefferson Poirot cité après la finale de Champions Cup

Jefferson Poirot cité après la finale de Champions Cup visé pour un geste jugé dangereux

Le pilier de l’Union Bordeaux-Bègles, Jefferson Poirot, a été cité pour un comportement contraire à l’esprit sportif. L’EPCR a confirmé ce lundi qu’il devra répondre d’un accrochage avec Henry Pollock, troisième-ligne de Northampton, juste après la finale de la Champions Cup.

Selon la plainte déposée par le commissaire irlandais Tim Lowry, Poirot aurait serré la gorge de Pollock de manière jugée dangereuse. Le geste, intervenu après le coup de sifflet final, pourrait être qualifié d’acte de jeu déloyal selon la règle 9.27 du règlement World Rugby.

Cette règle stipule qu’un joueur ne doit rien faire de contraire à l’esprit sportif. Si l’infraction est confirmée, les sanctions possibles varient de 4 à 52 semaines de suspension, selon la gravité retenue. L’audience disciplinaire se tiendra ce jeudi 29 mai par visioconférence.

Underhill cité après son plaquage sur Niniashvili en finale de Challenge Cup

De son côté, Sam Underhill, troisième-ligne de Bath, fait aussi l’objet d’une citation. Il est accusé d’un plaquage haut sur l’arrière de Lyon, Davit Niniashvili, lors de la finale de la Challenge Cup remportée par Bath (37-12).

L’action a eu lieu à la 26e minute. Underhill avait reçu un simple carton jaune pendant la rencontre. Pourtant, l’EPCR considère que le geste pourrait relever d’une infraction à la règle 9.13. Celle-ci interdit tout plaquage dangereux au-dessus de la ligne des épaules.

La plainte a été déposée par le commissaire belge Philippe Lenne. L’audience d’Underhill est prévue ce mardi 28 mai, également en visioconférence. Le verdict pourrait avoir des conséquences sur la fin de saison du joueur anglais.

Des décisions attendues pour Jefferson Poirot avec attention

Pour ces deux dossiers, la commission de discipline indépendante sera composée de Simon Thomas (président, Pays de Galles), Marcello D’Orey (Portugal) et Val Toma (Roumanie). Leur rôle consistera à évaluer les faits, puis à décider d’éventuelles sanctions.

Ces citations montrent que les gestes post-match ou en cours de rencontre restent scrutés avec attention. La pression est forte en finale, mais le cadre disciplinaire ne laisse que peu de place à l’interprétation.

Rendez-vous donc les 28 et 29 mai pour connaître les décisions de l’EPCR sur ces deux affaires. Elles pourraient peser sur la suite de la saison pour les joueurs concernés.