Ce samedi devait être un match au sommet entre le champion de France, Montpellier, et le champion d’Europe, La Rochelle. Cependant, il illustre plutôt la fine ligne qui sépare l’échec de la réussite dans le sport de haut niveau. Retour en arrière : en juin dernier, Montpellier et La Rochelle étaient parmi les rares clubs français à avoir remporté un trophée, avec Lyon en Challenge Cup. En septembre, Zach Mercer et le staff de Montpellier ont été élus meilleur joueur et meilleur staff du Top 14. Pourtant, huit mois plus tard, Montpellier n’a plus rien à jouer, contrairement à La Rochelle, qui est toujours en lice dans les deux compétitions.
La raison de cette situation est une inconstance qui a conduit Montpellier à perdre cinq matchs à domicile, dont les deux derniers contre des équipes moins bien classées. Les Héraultais sont maintenant victimes de « la malédiction du champion ». Cependant, La Rochelle ne sous-estime pas son adversaire blessé. Ils se méfient de cette équipe qui n’a plus rien à perdre et s’attendent à un match difficile.
En préparation de la finale de la Champions Cup contre le Leinster, La Rochelle a décidé de laisser de nombreux joueurs cadres au repos. Ils font confiance à leur équipe remaniée pour obtenir le point qui leur manque pour se qualifier en demi-finales. De plus, les Rochelais souhaitent maintenir leur série de dix victoires consécutives et continuer sur leur bonne dynamique.
Les joueurs des deux équipes ont à cœur de montrer leur meilleur niveau, que ce soit pour gagner leur place en finale, pour se faire remarquer ou pour se préparer pour la saison prochaine. De plus, La Rochelle a l’opportunité de remporter enfin un match au GGL Stadium, un stade où ils n’ont jamais gagné contre Montpellier. L’objectif est clair : offrir un choc de haute qualité et repousser les limites de la performance.