L’arbitre Ben O’Keeffe n’était « pas satisfait » de sa performance, assure Galthié


Ben O’Keeffe, l’arbitre du quart de finale de la Coupe du monde perdu par les Bleus contre l’Afrique du Sud (29-28), n’était « pas satisfait » de sa propre performance, a assuré le sélectionneur Fabien Galthié mercredi lors d’une conférence de presse à Marcoussis.

« Il n’était pas du tout satisfait de sa performance », a rapporté Galthié qui a échangé « en tête à tête, de manière très fair-play » avec l’arbitre néo-zélandais, très critiqué pour sa performance lors de ce match, à l’occasion du forum Shape of the game organisé à Londres fin février par World Rugby.

« La décision fait partie du match et on l’accepte », a expliqué Galthié, à propos de la douloureuse défaite d’un point des Bleus contre les Springboks. « Par contre on peut en discuter après, à froid, d’une manière rationnelle, on est tous des acteurs. »

« Quand je parle de ce quart, oui je dis que mes joueurs ont été impactés très fortement par des décisions qui ont été prises et qui sont discutables », a ajouté le sélectionneur.

Parmi ces décisions jugées discutables, le sélectionneur a évoqué un grattage du troisième ligne sud-africain Kwagga Smith à la 69e minute du match, récompensé d’une pénalité alors qu’il était illicite en raison d’une main au sol.

« Il y a eu une discussion sur le comportement des sélectionneurs: après un match on ne peut pas remettre en cause une décision arbitrale. On doit se comporter comme le rugby nous l’a appris, avec respect », a cependant estimé Galthié.

Il a au passage égratigné sans le citer le sud-africain Rassie Erasmus, régulièrement auteur de sorties tonitruantes sur l’arbitrage: « Je ne comprends pas d’autres sélectionneurs qui eux se permettent de mettre en cause les décisions, de tweeter, de crier au scandale ».

Le sélectionneur a également expliqué que les joueurs du XV de France, auteurs d’un Tournoi en trompe l’oeil malgré une deuxième place derrière l’Irlande, n’avaient pas digéré cet échec en quart de finale de Coupe du monde au moment de débuter la compétition.

« Je vais citer Thomas Ramos: +Quand on a vu les images, ça nous a fait mal+ », a rapporté le sélectionneur, qui a estimé que « les joueurs n’avaient pas fait ce travail d’acceptation, de dépassement, de digestion comme le staff a pu le faire ».

© 2024 AFP

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