Le choc des Stades sans saveur ni vainqueur, Bayonne bon à l’export

Le choc des Stades sans saveur ni vainqueur, Bayonne bon à l'export

Bordeaux, 5 nov 2022 (AFP) – Le choc au sommet de la 10e journée du Top 14 entre le Stade toulousain et le Stade français, privés de leurs armes internationales, a accouché d’un nul (16-16) très poussif qui n’a satisfait qu’à moitié les deux camps.

Le Stade Ernest-Wallon a connu des classiques plus endiablés. Et sans faire injure aux acteurs du jour, celui-ci ne restera pas dans les annales, notamment le premier acte troublé seulement par deux militants écologiques, qui sont montés sur les poteaux de l’en-but local, interrompant la partie pendant une dizaine de minutes.

Faute de conquête notamment en touche, les réserves haut-garonnaises ont longtemps balbutié leur rugby, à l’image de Tim Nanai-Williams, auteur d’une relance hasardeuse qui a profité à Giovanni Habel Kuffner (50e, 13-3 pour le Stade français).

À ce moment-là, les rouge et noir n’en menaient pas large à l’exception notable de Théo Ntamack toujours dans l’avancée. Mais l’orgueil des locaux, à l’image de leur fin de match le week-end dernier à Bayonne pour arracher un bonus défensif, a de nouveau fait son oeuvre.

Grâce à ses entrants, Toulouse est revenu dans les rétroviseurs parisiens d’abord par Tolofua (57e) avant que le jeune Paul Costes, fils de l’ancien international Arnaud Costes, ne remette les deux équipes à égalité à la dernière minute.

Edgar Retière a bien eu la transformation de la gagne mais a manqué la cible. « On a ce qu’on mérite », a résumé le troisième ligne Alexandre Roumat quand le manager parisien Gonzalo Quesada rappelait que « prendre deux points au Stade toulousain reste quelque chose qu’on doit savourer ».

– Le Racing sur sa lancée –

Deux points qui ne suffisent pas aux soldats roses pour conserver seuls leur place de dauphin puisque La Rochelle et le Racing sont revenus à leur hauteur.

Les Maritimes de Ronan O’Gara, en quête de rédemption après le faux pas à domicile devant Pau, ont souffert en Corrèze mais ont fini par l’emporter (19-17).

Brive, qui a vu son buteur Thomas Laranjeira manquer une pénalité en toute fin de match, concède ainsi sa cinquième défaite en six réceptions dans son Stadium. Les voyants sont plus que jamais au rouge pour Arnaud Méla et ses joueurs, derniers.

Formation en verve ces dernières semaines, le Racing 92 a pris son temps pour terrasser Perpignan, venu sans complexe à l’Arena et devant à la pause (14-13). Mais dans le sillage de Wenceslas Lauret, auteur d’un doublé, les Franciliens ont creusé l’écart après l’heure de jeu et remporté une victoire bonifiée (44-20).

Le coup du jour a été réalisé par le promu Bayonne, impérial dans son antre de Jean-Dauger, et qui a climatisé cette fois le Michelin de Clermont (25-20). Remplaçant au coup d’envoi, l’ancien asémiste Camille Lopez a participé à la fête basque avec un drop à la demi-heure permettant à ses nouvelles couleurs de rester au contact à la pause.

Enfin, Lyon, malgré un passage à vide sanctionné par deux essais encaissés en six minutes et en double infériorité numérique, s’est arraché pour dominer Castres (26-20), qui repart une nouvelle fois bredouille d’un déplacement.

La dixième journée s’achèvera dimanche avec le déplacement de Bordeaux-Bègles à Pau dans l’après-midi avant celui du champion de France Montpellier à Toulon en soirée.

© 2022 AFP

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