Une victoire décisive face à un concurrent direct et un grand pas vers les demi-finales: le Stade français a réalisé une très bonne affaire en dominant Bordeaux-Bègles (22-18) dimanche en clôture de la 24e journée du Top 14.
Derrière l’ogre toulousain (1e, 74 pts), désormais assuré d’une place dans le dernier carré à deux journées de la fin de la saison régulière, le club parisien conforte sa 2e place au classement (71 points).
Mieux, les Parisiens laissent leurs adversaires du jour à sept longueurs et avec 15 points d’avance sur Pau (7e, 56 pts), premier non-qualifié, sont assurés de jouer la phase finale.
Avec un calendrier compliqué sur le papier – un déplacement toujours périlleux à Castres (10e, 54 pts) suivi de la réception des ambitieux toulonnais (4e, 63 pts)-, les hommes de Laurent Labit devront s’appuyer sur les armes qui ont fait chuter l’UBB: une défense intraitable et un pragmatisme redoutable.
Face aux Girondins, les Soldats roses, pourtant dominés pendant une bonne partie de la rencontre, ont su mettre à profit leurs temps forts pour marquer quasiment à chacune de leurs incursions, par le demi de mêlée Rory Kockott (15e), l’ouvreur Joris Segonds (25e) ou le centre Jeremy Ward (55e).
Dans son style habituel, solide à défaut d’être brillant, le Stade français a fait le travail. Et peut viser une qualification directe pour les demi-finales, s’évitant ce barrage qui se refuse à lui depuis la saison 2014-2015… terminée sur un Bouclier de Brennus.
L’UBB, de son côté, s’est montrée trop imprécise pour pousser les locaux vers un troisième revers de rang, après la déroute de Clermont (41-18) et la leçon de Toulouse (49-18): de Damian Penaud, contré sur un jeu au pied, à Madosh Tambwe, coupable d’un en-avant qui a privé l’arrière Louis Bielle-Biarrey d’un essai, en passant par Maxime Lucu, peu en réussite au pied, les Unionistes ont été bien trop maladroits (15 fautes de main, 7 en-avants) et peuvent avoir des regrets.
Ils n’ont inscrit que deux essais, par le centre Ben Tapuai (10e) et le talonneur Romain Latterrade (40e). C’est insuffisant pour se relancer dans la course aux demies.
Perpignan et Oyonnax, lors des deux dernières journées, peuvent cependant permettre aux protégés de Yannick Bru de relever la tête.
© 2024 AFP
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