Le Stade français se sauve in extremis face à Bayonne

Le Stade français, dominé samedi par Bayonne à Jean-Bouin lors de la majorité d’une rencontre à sept essais, a fini par faire basculer le match à la toute dernière minute (28-24), pour prendre encore un peu plus la tête du Top 14, lors de la 21e journée.

Quel match fou!

Et pourtant l’Aviron, grâce à trois essais, tous marqués en première période, la tenait sa première victoire à l’extérieur, jusqu’à la 80e et l’essai après la sirène du troisième ligne parisien Giovanni Habel-Küffner.

Las, au lieu de revenir au pays basque lestés d’une belle victoire, les hommes du Gersois Grégory Patat (10e, 44 points) peuvent nourrir des regrets, à une semaine de recevoir Bordeaux-Bègles.

Les Soldats Roses, qui restaient sur deux victoires consécutives, ont réalisé quant à eux un bel hold-up, une fois de plus. Avec 67 points ils peuvent voir tranquillement venir la rencontre du soir au Vélodrome entre leur dauphin, Toulouse (60 pts), et Toulon (5e, 51 pts), ainsi que leur déplacement à Clermont (12e, 42 pts) le week-end prochain.

En première période, les hommes de Karim Ghezal et Laurent Labit ont semblé « encore en vacances » comme l’a confié au micro de Canal+ à la mi-temps le néo-international parisien Léo Barré.

Dominé, subissant le jeu virevoltant et inventif des coéquipiers de Camille Lopez, à nouveau impeccable dans son rôle de maître à jouer des Basques, le club de la capitale s’est réveillé en deuxième période, dans un Jean-Bouin à guichets fermés pour l’occasion.

Sous un beau soleil hivernal, l’Aviron envoyait du jeu, campant dans le camp parisien, mettant sous pression le Stade français et sa science de la défense, la meilleure du Top 14.

A l’image de l’ailier bayonnais Nadir Megdoud, ancien Parisien et auteur de plusieurs slaloms dangereux dans les rangs des Soldats Roses.

Le duo Camille Lopez, à la passe, et Cheikh Tiberghien, à la conclusion, s’est ainsi offert un doublé. Tandis que côté parisien, les essais sont à mettre essentiellement au crédit de leurs avants, très en vue samedi.

Mais l’action de l’après-midi a bel et bien été le fait de Bayonne: sur – encore ! – une passe au pied de toute beauté de Lopez pour son centre Arnaud Erbinartegaray, ce dernier, déstabilisé et presque en touche, relançait via une pichenette à son coéquipier Federico Mori, l’envoyant à l’essai peu après la sirène (40+1e).

lrb/bvo

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© 2024 AFP

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