Les deux candidats à la concession ont été auditionnés par l’Etat

Les deux candidats à la concession du Stade de France ont été auditionnés jeudi par l’Etat, propriétaire de l’enceinte, tandis que le seul candidat au rachat a fait un recours gracieux auprès de l’administration après s’être fait écarter, a appris l’AFP de sources proches des négociations.

Il ne reste donc actuellement que deux offres en lice, et uniquement pour une concession: le consortium Vinci/Bouygues, qui détient actuellement la concession depuis 1995, ainsi que le groupe évènementiel GL Events associé à « Paris Entertainment Company », l’ex-société anonyme d’exploitation SAE POPB, détenue majoritairement par la ville de Paris.

Ils ont été auditionnés jeudi par l’Etat sur la base de l’offre qu’ils ont chacun officiellement déposée le 3 janvier. Début janvier, le propriétaire du PSG, Qatar Sports Investments (QSI), qui s’était dit intéressé par le rachat, avait finalement jeté l’éponge.

L’offre de rachat « Stade de France notre bien commun » avec notamment la société basée à Los Angeles ASM Global et le constructeur français NGE, plaidant pour associer fortement les fédérations de football et de rugby, avait été convoquée à l’audition avant de se voir recaler par les services de Bercy pour offre « irrégulière ». Elle a formé un recours gracieux auprès de l’administration, a rapporté à l’AFP une source proche des négociations.

La procédure lancée en mars 2023 va être encore longue. Une offre finale doit être déposée en septembre 2024 et la décision d’attribution interviendra fin 2024, au plus tard en 2025.

Le candidat qui l’emportera devra réaliser un important programme de travaux car l’enceinte est seulement « ripolinée » en vue des JO de 2024.

© 2024 AFP

Pour le nettoyage au près, au ras, faite confiance à notre entreprise : DELPIT SERVICES