Les réactions après les matches de la 23e journée joués samedi

Réactions après les matches de la 23e journée du Top 14 joués samedi

Perpignan – Clermont 28 – 35

Tom Ecochard (demi de mêlée de Perpignan): « Le match a été compliqué. Clermont nous a mis à mal dans les rucks. On a 20 dernières minutes un peu cauchemardesques. Notre indiscipline nous a fait perdre aussi le match. On est frustrés, mais le championnat ne s’arrête pas là pour nous. »

Christophe Urios (manager de Clermont): « On a été laborieux en première mi-temps, souverains en seconde période. En première mi-temps, on a souffert sur les lignes d’avantage mais on ne s’est pas désunis. On a laissé trop de situations favorables à l’USAP. Je savais qu’ici, avec un tel public, on pouvait en prendre 40. Mentalement, on n’a pas lâché. Même si on a bien construit le match, on a eu de la réussite. Prendre quatre points à Aimé-Giral, ce n’était pas simple. On est en course pour aller dans le Top 8, l’objectif annoncé de notre président ».

Castres – Montpellier (bd) 27 – 26

Florent Vanverberghe (deuxième ligne de Castres): « On a vécu un match difficile, il faisait très chaud et les corps ont été mis à rude épreuve. Ce qui a fait la différence, c’est notre état d’esprit, on a joué les uns pour les autres, ça c’est Castres ! Même s’il y a eu du déchet, des approximations. On revient de loin car cette défaite à Oyonnax, lors de la journée précédente, nous avait un peu privé d’espoir. On peut encore y croire. »

Patrice Collazzo (manager de Montpellier): « Je ne peux pas croire qu’avec tout ce que l’on y met, ça ne va pas finir par passer ! On s’est créé beaucoup d’occasion en première mi-temps. Je crois que l’on a pu voir que ce groupe était mobilisé, qu’il va continuer à se battre. On a perdu sur des micro détails. Si on était repartis avec les quatre points, il n’y avait pas scandale, mais bon c’est Castres qui a les quatre points, et ça c’est la réalité. »

Pau (bo) – Oyonnax 39 – 17

Beka Gorgadze (troisième ligne de Pau): « Ce soir, il y a le sentiment de la mission accomplie. On s’était fixé entre nous l’objectif de prendre le maximum de points, de rendre le public fier, ça a payé. Ça ressemblait au match de Castres qui avait mal tourné. Encore une fois on a marqué assez facilement, derrière on n’a pas fait assez d’efforts autour des rucks, on s’est mis en difficulté. Mais on a identifié à la mi-temps le problème. En 2e mi-temps, on a changé de registre, on a pu marquer derrière et prendre cinq points (…) Rien ne nous empêche de rêver. Maintenant il faut agir. Si ça paye, on sera content. Il reste encore trois matches. Ça ne va pas être facile. Tout se jouera à la dernière journée. »

Joe El Abd (manager d’Oyonnax): « Pau a mérité cette victoire. On a fait trop d’erreurs qui ont coûté cher. On avait prévu un jeu de transition et c’est Pau qui a fait la différence à ce niveau-là en jouant un jeu parfait. On n’avait pas imaginé un début de match aussi difficile puis un contre de 100 mètres. On était prévenus mais nous n’étions tout simplement pas à notre meilleur niveau, au contraire de Pau. »

Racing 92 – Bayonne 28 – 37

Siya Kolisi (troisième ligne du Racing 92): « Le carton rouge (reçu par Sanconnié à la 16e minute, NDLR) n’est pas une excuse. Nous avons commis beaucoup de fautes techniques. C’est très gênant. Chacun doit prendre ses responsabilités désormais. Il faut repartir de l’avant. Moi, je suis déçu, je n’ai pas amené assez d’énergie et de leadership à l’équipe: je rate un plaquage, je fais un en-avant qui offre un essai à l’Aviron bayonnais… Je ne suis pas fier. »

Denis Marchois (capitaine de Bayonne): « En début de match, les Racingmen marquaient des essais trop facilement. Il fallait donc se reconcentrer sur la défense. Dans la foulée, on a réussi à les cadenasser un peu mieux et notre jeu s’est mis en place. Même si nous n’avons pas été assez bons en mêlée et en touche, les trois-quarts ont été très forts (…) En seconde période, on a eu de l’orgueil et la force collective nous a finalement permis de remporter la rencontre. »

Toulon – Lyon 30 – 24

Pierre Mignoni (directeur du rugby de Toulon): « La victoire, c’est l’essentiel. On revient dans les quatre premiers et c’est une très bonne opération. Lyon est une très belle équipe qui n’est certainement pas à sa place. Je savais que ce serait un match très difficile. On n’a pas toujours fait les choses bien. On a manqué de patience, mais il n’y aura plus de victoires à 50 points. Plus on s’approche de la fin, plus ça va être dur mais on a pu compter sur notre public, connecté avec les joueurs. Ce public et cette ville méritent de connaître du bonheur et je suis très heureux de les voir pousser derrière l’équipe comme aujourd’hui parce que ça fait la différence. On aura aussi besoin d’eux face à Clermont avant des possibles phases finales mais on n’y est pas depuis cinq ans donc il faut avoir de l’humilité par rapport à ça. »

Fabien Gengenbacher (directeur sportif de Lyon): « Il n’a pas manqué grand-chose aujourd’hui, sûrement de l’efficacité, de la maîtrise et de la patience. On a eu des opportunités mais on s’est un peu précipité. On a manqué de justesse. Je préfère retenir le positif ce soir, la force de caractère du groupe. On a enfin vu une équipe de Lyon qui a mouillé le maillot et qui s’est battue ensemble lors d’un match à l’extérieur même si ça fait mal de ne prendre aucun point par rapport à notre prestation. »

Bordeaux-Bègles (bo) – La Rochelle 34 – 14

Louis Bielle-Biarrey (ailier de Bordeaux-Bègles): « Ce match est important comptablement mais aussi pour nous. Cela faisait quelques années notamment qu’on avait du mal à battre La Rochelle à domicile. On peut réussir à battre ce genre d’adversaires en y mettant les ingrédients. On s’est fait chier un peu sur les zones de rucks, c’est leur point fort. A nous de mettre l’accent sur ça les prochaines semaines si on veut être plus performants en attaque et encore plus efficaces, c’est primordial. On a fait un gros boulot en défense aussi. Notre défense a été présente ce soir face à des Rochelais très solides et puissants. On voulait mettre du rythme, il ne fallait pas les chercher sur leurs points forts. On arrive à bien se trouver dans ce jeu-là, toute l’équipe veut jouer, tout le monde est câblé sur ce genre d’actions. On prend beaucoup de plaisir quand il y a du jeu, du rythme et qu’on joue dans l’avancée (…) En ce moment, on se trouve bien, on a des bons résultats mais on ne va pas s’enflammer. En Coupe d’Europe, c’était pareil mais on s’est cassé la gueule contre les Harlequins. Il faut qu’on apprenne de nos erreurs et qu’on arrive sur tous les matches avec beaucoup d’humilité. »

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