Le 19 novembre dernier, le président du MHR, Mohed Altrad, a expliqué, nos confrères de Midi Libre, les motifs derrière le renvoi de Richard Cockerill, ainsi que celui de l’entraîneur en chef Jean-Baptiste Elissalde .
Richard Cockerill a quitté Montpellier dans l’ombre la plus totale, laissant la vedette aux nouvelles recrues telles que Bernard Laporte et Patrice Collazo, qui ont été mises en avant pour redresser le club MHR, en difficulté sous la direction de l’ancien talonneur anglais de 53 ans.
Cependant, malgré une période de quatre mois et demi à la tête du club héraultais, Cockerill n’a pas réussi à obtenir des résultats positifs. La relation entre le coach et les joueurs s’est détériorée rapidement en raison de sa rigueur excessive, entraînant un manque d’adhésion de la part de l’équipe.
« Richard était extrêmement rigoureux. Mais lorsque la rigueur frôle l’humiliation, cela pose problème. Perdre le contact avec les joueurs est difficile. Les jeunes n’avaient pratiquement pas leur place avec lui. Peu de choses fonctionnaient. Il y avait une forme de terreur que j’ai découvert tardivement », a déclaré le président Mohed Altrad.
Selon lui, cette terreur ne se limitait pas aux joueurs, mais s’étendait également au reste du personnel, y compris les préparateurs physiques, la partie médicale, les assistants vidéo, et le manque de rotation ainsi qu’un discours inaudible ont contribué à l’échec de la méthode Cockerill. Malgré un premier match gagné, le comportement persistant de Cockerill a conduit à son renvoi, avec des antécédents similaires à Edimbourg.
Par ailleurs, une autre éviction notable concerne Jean-Baptiste Elissalde. Arrivé en janvier 2020 en tant qu’entraîneur de la défense, il avait assumé le rôle d’entraîneur en chef en janvier 2021 après le départ de Xavier Garbajosa. Récemment chargé d’un projet transversal au sein du club, sa mission a pris fin simultanément à celle de Cockerill.
Certains voyaient en Elissalde un potentiel numéro un en raison de son lien étroit avec les joueurs, mais cela ne s’est pas concrétisé. Altrad a expliqué que, comme Cockerill, Elissalde avait un contrat similaire, mais il n’a pas signalé les problèmes, ce qui a conduit à son éviction.
