« L’équipe a été annoncée et nous allons nous en tenir à ce groupe » a assuré Mzwandile Stick, entraineur-adjoint des Springboks, samedi avant le quart de finale du Mondial-2023 France-Afrique du Sud, tordant le cou à un changement de composition à la dernière minute.

Quelques instant avant lui, Raphaël Ibanez, le manager de l’équipe de France, avait exprimé quelques doutes sur la composition sud-africaine dévoilée la veille par Jacques Nienaber, le sélectionneur sud-africain.

Elle comprend en effet de nombreuses surprises, notamment avec la titularisation de la charnière formée par Manie Libbok et Cobus Reinach à la place des attendus Handré Pollard et Faf De Klerk, ainsi que dans la composition du banc des remplaçants, comportant cinq avants et trois arrières.

« On va attendre le coup d’envoi », a avancé Ibanez. « On pourrait être surpris jusqu’au moment du coup d’envoi. Comme contre la Nouvelle-Zélande. Tout peut arriver. On se prépare à tout. C’est un jeu d’échecs. On est dans la stratégie d’avant match. On se prépare à tout », a estimé le manager des Bleus.

Lorsqu’on lui a rapporté les propos d’Ibanez, Stick a souri et répondu: « Non mon ami, l’équipe a été annoncée et nous allons nous en tenir à ce groupe, à 100%. A moins bien sûr que quelqu’un ne tombe malade durant la nuit ou se blesse durant l’échauffement, mais pour le moment, on va s’en tenir là ».

Le bruit court néanmoins parmi les observateurs avisés de Rassie Erasmus, directeur du rugby des Springboks, et du sélectionneur Jacques Nienaber, adeptes des innovations stratégiques, que le duo changerait à la dernière minute, la composition de son XV de départ, ainsi que celle de son banc des remplaçants, dimanche au Stade de France.

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« L’équipe annoncée » sera celle sur le terrain, assure un entraîneur adjoint des Boks