Marseille, 15 oct 2023 (AFP) – Les supporteurs des Pumas, célébrant la qualification en demi-finale du Mondial samedi, ont établi un parallèle sur les réseaux sociaux entre le plaquage en bout de ligne de Matias Moroni et… l’arrêt décisif du gardien Emiliano Martinez en finale du Mondial-2022 de football contre la France.
« J’ai vu. C’est fou pour moi d’être comparé à « Dibu » (Emiliano Martinez, NDLR), a lui-même commenté le centre Matias Moroni, qui participe à 32 ans à sa troisième Coupe du monde.
Après le quart de finale gagné par l’Argentine face au Pays de Galles (29-17) samedi, des publications sur les réseaux sociaux ont comparé son plaquage en fin de match au sauvetage d’Emiliano Martinez sur la frappe de l’attaquant français Randal Kolo Muani lors de la prolongation de la finale du Mondial-2022 au Qatar (victoire de l’Argentine aux tirs au but).
Porteur du numéro 23, tout comme Martinez lors de la finale à Doha, Moroni a quant à lui privé, par son plaquage, les Gallois de l’essai de la victoire, au bout d’un match là aussi très disputé.
« J’arrivais du côté gauche, j’allais rattraper le 9 au cas où il passait au milieu, ce qui ne s’est pas produit (..). Quand j’ai vu qu’il visait le drapeau, j’ai mis mon corps en avant », a-t-il expliqué.
L’interception de l’ouvreur Nicolas Sanchez (77e) a finalement scellé la victoire des Argentins, qui affronteront en demi-finale la Nouvelle-Zélande au Stade de France vendredi.
« Ce maillot (de l’Argentine) est la chose la plus importante que je possède, c’est pour lui que je joue au rugby. Nous allons jouer (vendredi) le match le plus important de l’histoire des Pumas », a encore déclaré Matias Moroni.
© 2023 AFP
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