Nationale: Nicolas Baquer 3ème ligne du RCHCC nous parle de la rencontre Carcassonne/ Hyères.

Ce n’est certes pas avec son équipe type que Hyères Carqueiranne s’est déplacé à Carcassonne dans le cadre de la treizième journée du championnat de Nationale 1, mais comme le dit Grégory Le Corvec, le manager varois, « on a eu une semaine compliquée, mais ça n’explique pas tout », le discours est le même du côté du troisième ligne Hyerois Nicolas Baquer qui a passé une saison sous le maillot du centre de formation de Carcassonne et qui reconnais que cela lui fait un peu bizarre de revenir à Carcassonne et ainsi de retrouver des visages connus. Nous avons pu le croiser brièvement à sa sortie des vestiaires.

Première mi-temps catastrophique pour votre équipe.
Oui, première mi-temps compliquée, sur les fondamentaux, on n’a pas été présent, notamment en touche, on a été défaillant en touche, mais aussi en mêlée, on prend des essais en première main un peu trop facilement, on défend en reculant, après, il est plus difficile d’agresser l’attaque.

Quel a été le discours de votre entraîneur à la mi-temps.
Il nous a dit qu’il fallait absolument se ressaisir, que maintenant la première mi-temps était passée, mais qu’il nous restait la seconde à aller gagner. Du coup, on repartait à zéro et qu’il fallait montrer un autre visage et montrer vraiment qui on était sinon la saison allait être longue.

C’est ce que vous avez fait dès l’entame de la seconde mi-temps.
Oui c’est vrai et jusqu’à la fin, on n’a rien lâché, on a marqué cet essai à la reprise de la mi-temps, on arrive dans les 22 avec de l’avancée, on écarte le ballon à l’aile, on marque l’essai. Ensuite, on marque à la fin un essai avec un beau maul pénétrant, nos 3/4 viennent nous aider et on scelle le score du match.

Votre objectif sur la fin du match, était-il de priver Carcassonne du bonus offensif ?
Non pas du tout, on avait rien à gagner comptablement mais ça nous prouvait à nous-même, qu’on était capable de faire de belles choses, et qu’on pouvait montrer un autre visage que celui qu’on avait montré en première mi-temps.