Le demi d’ouverture du Stade toulousain Romain Ntamack a confié vendredi se sentir « de mieux en mieux » depuis son retour de blessure, mais « pas encore à 100% », à la veille de la réception du Racing 92, pour le compte de la 22e journée du Top 14.
« Je suis de mieux en mieux: d’avoir repris sur des matches de phase finale m’a permis de me mettre directement dans le bain, de me remettre assez rapidement au niveau », a déclaré l’ouvreur international en conférence de presse.
« Au début, physiquement, c’était un peu compliqué. Maintenant, au fur et à mesure des entraînements, des matches, ça m’a permis d’enchaîner, de reprendre le rythme et aujourd’hui, je me sens plutôt bien et à l’aise. Voilà, on va dire que la blessure est derrière moi », a-t-il ajouté.
Ntamack, dont la grave blessure à un genou subie en août 2023 l’avait privé du Mondial, a repris la compétition il y a moins d’un mois, le 30 mars face à Pau en Top 14.
Pendant son absence, il a confié avoir « beaucoup travaillé physiquement, avec les préparateurs pour répondre aux attentes qui étaient les miennes, pour me sentir encore mieux sur le terrain, notamment sur des aspects défensifs où j’avais encore envie de travailler encore ».
« Pour l’instant, je suis plutôt satisfait de tout ce que j’ai fait depuis ma reprise », a souligné le demi d’ouverture du Stade, ajoutant: « je ne suis pas encore à 100% de mon potentiel, j’ai encore une marge assez importante mais, au fur et à mesure des rencontres, j’espère que ça s’améliorera ».
Le Stade toulousain affronte samedi le Racing 92 avant d’accueillir le week-end suivant les Harlequins en demi-finale de Champions Cup.
Dans ce contexte, il y a « forcément un peu de tension, un peu d’émulation, le groupe est de plus en plus excité, l’infirmerie se vide au fur et à mesure de l’arrivée des phases finales », a-t-il encore déclaré. « Ce sont des choses qu’on a l’habitude de gérer depuis pas mal d’années mais on sait qu’il faut être à 100% sur chaque match pour espérer bien finir l’année. »
© 2024 AFP
Nous avons besoin de vous ! Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez nous soutenir (c’est gratuit) en nous ajoutant à vos favoris sur Google News.
Cliquez ici pour le faire maintenant.