Le XV de France est « passé par tous les états d’âmes » pour arracher la victoire contre l’Angleterre (33-31) et conclure « un Tournoi d’enfer », selon le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié, samedi à Lyon.
Q: Que retenez-vous de cette victoire?
R: « On est passés par tous les états d’âmes. On est allés la chercher, cette victoire. On avait envie de gagner ce match: on rentre très bien dans la rencontre, avec la domination de nos avants, une domination physique. On se crée beaucoup de temps forts mais on n’est pas lucides, on ne concrétise pas. Avec un peu de maîtrise, le score aurait pu être plus lourd. Le problème, et ce n’est pas la première fois, c’est que, quand on n’est pas efficaces, face à une équipe en place, qui maîtrise sa stratégie, tu t’exposes: on prend 21-0 en six minutes. En tribunes, c’est le moment où l’édifice tremble. Vraiment. Il faut être sacrément solide pour faire ce que l’équipe a fait. »
Q: Par son scénario, par le profil de l’adversaire, ce match rappelle un peu le quart de finale contre l’Afrique du Sud…
R: « Exactement. (il répète) Exactement. Exactement. C’est tout à fait juste… Sauf qu’on gagne (sourire) C’est la vie. J’avais dit aux joueurs que je souhaitais que ce soit la suite de notre histoire. Il se peut que, dans cette victoire, il y ait un peu de l’apprentissage de ce qu’il s’est passé il y a quelques mois (…) C’était un super Tournoi. On a vécu un Tournoi d’enfer, au sens propre et au sens figuré. »
Q: Comment avez-vous vécu cette dernière pénalité, décisive, de Thomas Ramos?
R: « Je suis descendu. Je voulais la voir en face, comme celle face à l’Italie. J’ai eu du mal à la regarder. Je n’ai rien fait d’autre, j’étais à côté des joueurs: Max Lucu voulait la taper aussi mais Thomas a dit ‘elle est pour moi’. Il était bouillant. Il n’a pas tremblé. »
propos recueillis en conférence de presse
© 2024 AFP
Nous avons besoin de vous ! Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez nous soutenir (c’est gratuit) en nous ajoutant à vos favoris sur Google News.
Cliquez ici pour le faire maintenant.