Battu par Bordeaux-Bègles (39-24) en demi-finale du Top 14, samedi à Décines, Pierre Mignoni, manager du RC Toulon, a reconnu les limites de son équipe malgré une première mi-temps encourageante.
« Nous avons eu plusieurs occasions franches (9e, 23e, 34e, 36e), mais notre manque de patience et nos ballons perdus en cours de route nous ont coûté cher. À la pause, nous étions toujours dans le coup (20-15), même plutôt dominateurs. Mais dès le début de la seconde période, nous laissons filer une opportunité, puis nous commettons un en-avant qui débouche directement sur un essai. Dans ces matchs-là, il faut savoir concrétiser. Il faut être tueur. Ce que nous n’avons pas su faire. »
Mignoni pointe également un déficit d’engagement sur certaines phases de jeu :
« Sur la continuité, nous avons manqué d’intensité, c’est un signe de fragilité. À partir de la 53e minute, nous avons concédé trop facilement des essais à l’UBB. J’espérais plus de notre part. On n’a pas répondu aux attentes. Notre match n’est pas abouti. »
Malgré la déception, le manager toulonnais souligne les progrès réalisés cette saison :
« Il faut aussi garder de la hauteur. Cette équipe a franchi un cap. Revenir en demi-finale de Top 14, c’est une première depuis longtemps pour Toulon. Nos leaders montent en puissance, mais nous ne sommes pas encore à la hauteur de nos ambitions. Nous allons continuer à travailler dur pour y parvenir. »