Poule élite fédérale 1. La poule élite est morte!


Jeudi dernier, le 5 avril, la FFR a validé la modification du fonctionnement du championnat de fédérale 1 pour la saison prochaine. 32 des 33 présidents présents se sont prononcés pour la fin de la poule d’accession, dite élite. Un enterrement de première classe pour ce championnat mort-né après deux ans d’existence. Un véritable retour en arrière opéré par la fédération. Certes sur ces deux années 6 clubs l’an passé et 5 cette année ont été jugés aptes à accéder aux phases finales délivrant le précieux sésame pour le monde professionnel. Mais quand même ! Avec la nouvelle formule c’est un véritable retour en arrière. Jugez donc !
Quatre poules de 12 équipes avec les ex de la poule élite tête en têtes de série plus le vainqueur du trophée Jean Prat. A l’issue du championnat des quart de finale aller-retour puis les demi et la finale dont les deux protagonistes accèdent à l’échelon supérieur. Sous réserve, bien sûr, de montrer patte blanche en termes de budget et d’infrastructures ! Un long chemin de croix en perspective pour les prétendants au monde professionnel avec, en plus de l’incertitude sportive, peu de temps pour préparer la saison de la montée
On va retrouver des équipes armées comme celles de l’étage supérieur aller batailler contre des clubs aux budgets 5 à 6 fois inférieurs… Où est l’intérêt ? Certains diront qu’avec le rapprochement géographique les affluences seront plus nombreuses. Oui ! Mais quand les stades le permettront. D’autres diront qu’il y a plus de matches donc plus de recettes. Oui ! Mais le public ira-t-il voir un match où le rapport de force est inexistant ? N’y a-t-il pas un danger à faire se rencontrer des clubs où les joueurs s’entrainent deux fois par jour alors que les adversaires ne transpirent que 4 fois par semaine ?
Car cette poule élite qui en était à ses balbutiements avait tout pour devenir une véritable antichambre du monde professionnel avec un bon niveau de jeu, des stades répondants de plus en plus aux canons du monde professionnel. Une Prod3 en herbe. La preuve, la télévision s’y intéressait.
Alors maintenant qu’allons-nous faire comme disait la chanson ? Rien, si ce n’est continuer d’aller voir des matches et subir le bon vouloir d’une fédération aux décisions unilatérales.
Comme avant en sorte…
RS.

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