Enfin, le rugby reprend son cours « habituel » après quasiment 6 mois d’arrêt, même si le déroulement de la saison risque d’être plus sinueux que les années passées. Le report des matchs et leur décalage de plusieurs jours voire, peut-être, de plusieurs semaines auront des répercussions sur la visibilité du championnat, et sur le niveau réel des équipes.
Comme pour toutes les équipes, Le FCG n’a pas été épargné par les cas de Covid, même s’ils furent peu nombreux, finalement. Cependant, le dernier cas révélé aura sérieusement perturbé la préparation de la saison puisque le club a été contraint de se reconfiner sous l’injonction de l’Agence Régionale Sanitaire de la région jusqu’au 1 septembre alors que dans le même temps, d’autres clubs dans la même situation (Oyonnax deux cas, Lyon, trois cas) n’ont pas été traités de la même façon. Ce qui fut l’incompréhension totale au sein du club et le sentiment d’un traitement injuste, une sorte de « deux poids, deux mesures ». Le protocole de la Ligue Nationale de Rugby applicable, elle, de la même façon pour tous les clubs aura eu l’effet de raccourcir un peu la peine et de permettre la tenue du dernier match de préparation contre Oyonnax, le samedi 29 août. Ne pouvant pas organiser l’accueil du public, le match fut joué à huit-clos et, comble de malchance, dans des conditions météorologiques exécrables.
Ainsi, ce samedi 5 septembre, pour la réception de Nevers, soit une équipe qui vise le haut du tableau, et qui, ne l’oublions pas, présente le budget prévisionnel le plus élevé des clubs de Pro D2, il est difficile d’avoir une idée précise du niveau de jeu de Grenoble comme l’a précisé Stéphane Glas dans les colonnes du Midi Olympique après son analyse du match contre Oyonnax : « Sur l’état d’esprit et l’engagement, les joueurs ont parfaitement répondu présent…Après sur le contenu, c’est plus compliqué. On a joué dans des conditions affreuses…. »
Pour ce samedi 5 septembre, la météo prévoit des conditions quasi estivales, de quoi proposer un tout autre rugby avec plus de volume de jeu, plus de vitesse, ce qu’apprécient les Grenoblois, mais l’absence de compétition depuis de longues semaines ne peut pas apporter beaucoup de certitude. La pression sera clairement sur les épaules des Isérois, qui n’ont pas oublié la mésaventure de l’année passée, puisque, défaits lors de la première à domicile contre Colomiers.