Prod2-Grenoble: Sans pitié (J13)

Victoire nette des Grenoblois face à un adversaire bien fragile.Durant la première mi-temps, les Isérois ont pris rapidement la mesure de leur adversaire qui a très vite été débordé par la vitesse du jeu grenoblois mais aussi dans tous les secteurs du rugby : passe, conquête, vitesse, alternance, combinaisons des trois-quarts, défense. Grenoble a surclassé un adversaire bien trop faible, mais qui a tenté par moments d’exister. Et le score aurait dû être plus lourd encore sans les imprécisions ou autres déchets constatés lors de la deuxième mi-temps. Ainsi, durant les quarante premières minutes, les Isérois ont beaucoup joué, ont beaucoup tenté et ont produit un rugby sérieux. Le premier essai de Nathanaël Hulleu, son troisième pour son troisième match, illustre bien, non seulement les intentions de jouer mais aussi la vista d’Ange Capuozzo qui d’un petit de pied à suivre dans le dos de la défense rouennaise a réussi à la tromper à lui tout seul, ne restait plus alors qu’à aplatir dans l’en-but, ce qui fit parfaitement Nathanaël après une superbe course, montrant au passage la qualité de sa pointe de vitesse. Sur le deuxième essai, c’est encore un magnifique jeu au pied d’Enzo Selponi à suivre pour son ailier Lucas Dupont, qui permit à ce dernier de franchir l’en-but une deuxième fois, le tout en moins de vingt minutes.Àla demi-heure de jeu, le troisième essai, synonyme de bonus était marqué par un revenant, le capitaine Steven Stéphano, qui s’arrachait de la défense de Rouen à la sortie d’un maul. Ne restait plus alors qu’à sécuriser le bonus en marquant le quatrième avant la mi-temps, ce qui fut fait par Jérôme Rey. A 27 à 3, à la pause, le match était plié, l’objectif d’une victoire bonifiée était déjà atteint. La deuxième mi-temps ne fera que confirmer la suprématie indéniable des Grenoblois sur des Rouennais, qui aiment jouer à la main mais qui commettent trop de fautes techniques pour pouvoir rivaliser. Dès la première minute de jeu, nouvel essai sublime des Grenoblois et premier essai d’Ange Capuozzo. Les Rouennais sont assommés debout, ils savant pertinemment que les minutes, qui restent à jouer, seront longues et pénibles. Certains, en se plaçant dans l’alignement pour disputer une pénaltouche à 5 m de la ligne, regardaient le tableau d’affichage, l’air un peu perdu, en se disant, probablement, pourvu que le calvaire se termine enfin.

Au moment de la rentrée du banc côté isérois (au moins 6 changements d’un coup), on a senti un peu de flottement, des imprécisions, des difficultés en mêlée, ce qui est logique quand le score est fait et qu’il n’y a rien à craindre de son adversaire. C’est la deuxième fois cette saison que Grenoble arrive à tuer un match bien avant son terme, le premier était contre Valence-Romans. Ce sont, certes, contre des promus qui découvrent pour la première fois de leur histoire le rugby professionnel mais, il ne faudrait pas oublier qu’il y a deux ans, face au promu nivernais venant de fédérale 1, le FCG n’avait pas fait mieux qu’une victoire étriquée 13 à 10 au cœur de l’hiver en janvier 2018. Autre période, autre équipe, me direz-vous, il n’en reste pas moins, que ces deux victoires sur des scores équivalents, 49 -8 contre VRDR et 46 -3 contre Rouen, montrent incontestablement un changement dans le niveau de performance de Grenoble dans ce même championnat.

Voici les commentaires de entraîneur des avants:

https://www.facebook.com/FCGrugby/videos/445776856139238/?t=2

Protin Frédéric