Parlons d’une chose qui fâche du côté des supporters Narbonnais, la mêlée.
Mot qui ne doit sûrement pas exister dans le lexique Australien vu l’entêtement à ne pas recruter dans ce secteur depuis plusieurs saisons maintenant. On l’a encore vu samedi soir face à Aurillac où la mêlée a été systématiquement sanctionnée par l’arbitre de la rencontre. Il faut être aveugle ou avoir des œillères pour ne pas s’apercevoir qu’il manque de la densité physique dans le huit de devant et il serait peut-être de bon goût que les dirigeants et le staff Audois s’y penchent dessus.
Un seul seconde ligne de métier.
Alors que tous les clubs de l’hexagone ont basé leurs recrutements sur les gros, le racing, lui, a décidé de se la jouer solo en faisant pratiquement l’impasse sur le cinq de devant, et en laissant partir le seul seconde ligne qui faisait la « maille » la saison dernière, en la personne de Bertrand Aurignac qui fait, aujourd’hui, les beaux jours du club Nevers en Fédérale 1, dont il est le capitaine d’ailleurs. Du coup le Rcnm n’a qu’un seconde ligne de métier, Romain Manchia, peu suffisant pour tenir toute la saison, surtout en cas de blessure de ce dernier.
La polyvalence.
C’est le leitmotiv du staff, comment peut-on croire à ça, il faut plusieurs années pour apprendre la technicité d’un poste, même si le joueur est doué il lui manquera toujours ce petit « truc » qui peut faire basculer une mêlée en faveur de son équipe.
Le rugby ne s’appelle pas la mêlée.
Cette phrase du Président Anthony Hill, lors de l’entretien qu’il nous avait accordé le 24 juin dernier, laisse à penser qu’ils ne sont pas prêts de changer d’optique au cours de cette saison et voir les prochaines, c’est bien dommage, car avec les jambes de feux qu’il y a derrière et le jeu que pratique le racing il y aurait de quoi jouer les premiers rôles dans cette ProD2, à moins que Rocky Elsom s’en soit aperçu sur le terrain samedi dernier…
S.B.
