Réactions après les matchs de samedi

Stade Français – Perpignan 32 – 19

Karim Ghezal (entraîneur du Stade français): « On a montré ce qu’on était capables de faire en deuxième mi-temps. On était en forme physiquement. La première mi-temps s’est joué à un rythme qui était plus proche de la Pro D2. A la mi-temps les joueurs étaient calmes et conscients qu’on ne s’engageait pas comme on aurait dû le faire. Dès qu’on l’a fait, on a réussi à marquer et à les mettre à la faute. ».

Mathieu Acebes (ailier et capitaine de Perpignan): « Après la première mi-temps, on espérait ramener des points. Mais on a fait une entame de seconde période catastrophique et on les a remis dans le match. C’est regrettable et il y a beaucoup de frustration. On n’est pas précis et on le paye cash face à une équipe du Stade français qui n’était pas trop en confiance mais qui est quand même en haut du championnat et ce n’est pas pour rien. Ils ont su nous châtier quand il le fallait ».

ToulouseOyonnax 61 – 34

Mathis Lebel (ailier de Toulouse): « Les points encaissés cela nous embête un peu car ça donne l’image d’une équipe qui prend des points trop facilement. Ce n’est pas le niveau que l’on veut montrer. C’était un rugby un peu trop débridé. On s’en sort bien mais il faudra montrer un autre état d’esprit pour la suite. »

Hugo Hermet (3e ligne d’Oyonnax): « On est frustrés car on a montré de belles choses mais le score est vraiment trop lourd. Il faudra savoir en tirer les leçons pour corriger ce qui ne va pas défensivement. On a réussi à marquer cinq essais mais défensivement on a été trop approximatifs. »

Racing – Montpellier 20 – 44

Hassane Kolingar (pilier du Racing 92): « Enchaîner trois défaites comme ça, c’est dur. C’est dur pour les têtes, pour le classement. On travaille dur la semaine, le coach nous met dans des conditions pour qu’on soit meilleurs le week-end mais… ça n’a pas payé. On va se remettre en question, on va fermer nos bouches parce qu’il n’y a que ça à faire. Si j’avais une solution, je vous la donnerai. La plupart des matches, on est à ça, on a les occasions de marquer mais il nous manque un centimètre, un mètre pour concrétiser… »

Lenni Nouchi (capitaine de Montpellier): « On voulait gagner mais avec la manière, comme ça, avec le bonus. Pour mon premier capitanat, je ne pouvais pas rêver mieux. J’ai essayé de parler: on m’a donné des responsabilités, j’ai essayé de les prendre. Je me suis appuyé sur les cadres et moi, j’ai essayé de garder mon rôle de soldat. Sur le coup, je n’ai pas trop pensé que j’étais en face de Siya Kolisi, j’ai voulu rester concentré sur mon match. Mais je vais m’en rappeler! C’était génial! »

LyonLa Rochelle 28 – 17

Théo William (troisième ligne de Lyon) : « Nous avons été constants quatre-vingt minutes. Lors des autres matchs, nous faisions une mi-temps sur deux, voire nous étions totalement absents. Tout le monde était connecté et voulait aller chercher ce match. Nous voulions nous rattraper de la défaite à Clermont, où nous n’avons pas existé. Nous n’aurons pas de phases finales. Notre phase finale, c’est maintenant. Il faut sauver le club et se maintenir. Nous n’avons pas pris de points en deuxième mi-temps et ça faisait longtemps que nous n’en n’avions pas encaissé sur une mi-temps. »

Judicaël Cancoriet (capitaine et 3e ligne aile de La Rochelle): « Nous nous en sortons bien en étant devant au score à la mi-temps. En deuxième période, nous sommes totalement dominés et sommes sous pression. Cela fait mal au crâne. Nous sommes sous le choc. Nous avons l’impression que tout a disparu en seconde période. Nous prenons des pénalités dans notre camp. Nous avons été à plat sur le plan de l’agressivité. C’est le même constat tous les week-ends avec des pénalités concédées idiotes. Il faut vite se remettre en question pour espérer faire quelque chose cette année ».

Bordeaux Bègles – Pau 10 – 20

Nicolas Depoortère (centre de Bordeaux-Bègles): « On n’a pas répondu présent, on est tombés sur une très bonne équipe de Pau. On fait une très mauvaise première mi-temps, on s’est bien rattrapé sur la 2e mais au final on perd le match. On est rentré plein de fois dans leur camp mais on n’a pas concrétisé, soit on se faisait un en-avant ou on se faisait gratter. C’est un manque de sérieux de la part de notre équipe. C’est un gros coup sur la tête, mais on ne va pas pleurer sur ça car le Top 14 est long ».

Sébastien Piqueronies (manager de Pau): « Ce qui me remplit de joie, c’est le comportement des joueurs. J’ai observé des joueurs qui ont mis de l’engagement et l’investissement terrible, qui ont fait beaucoup d’efforts les uns pour les autres. Le match de Castres nous a traumatisés, ça fait partie de notre expérience, c’est comme cela que l’on grandit, que l’on apprend (…) Quand on a de l’énergie, qu’on a confiance en nous, qu’on est tous solidaires, on est capables de tenir ces séquences défensives avec acharnement. C’est un des marqueurs de notre identité de cette saison. Plus de 300 plaquages aujourd’hui, c’est un symbole de cet état d’esprit. »

Bayonne – Clermont 21 – 13

Grégory Patat (manager de Bayonne): « C’est satisfaisant car le match était cadenassé. On a été assez costaud et confiant dans ce qu’on faisait. La discipline a fait la différence. Une équipe a fini par lâcher, et c’était important que ce ne soit pas nous vu le résultat des adversaires. Maintenant, il faut exporter notre intensité défensive à l’extérieur »

Baptiste Jauneau (demi de mêlée de Clermont): « On était encore à la lutte dans le dernier quart d’heure. Bayonne accélère souvent à la fin. La discipline nous a coûté cher. On a les boules de revenir sans rien. On n’a pas réussi à passer devant à certains moments où on aurait dû. On avait fait une bonne entame de match, pourtant. On s’est agacé un peu tout seul »

© 2024 AFP

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