Le président de Clermont se défend d’avoir négligé le suivi médical de Lapandry

Paris, 12 déc 2022 (AFP) – Le président de Clermont (Top 14) s’est défendu lundi d’avoir négligé le suivi médical du troisième ligne Alexandre Lapandry, contraint d’arrêter sa carrière après une commotion subie en octobre 2020 et qui a porté plainte contre son ancien club.

Lundi dernier, l’ancien joueur de l’ASM, âgé de 33 ans, avait expliqué sur Instagram n’avoir pas « choisi » de prendre sa retraite sportive, mais y avoir été contraint en raison des séquelles « à vie » de sa commotion subie le 18 octobre 2020 lors d’un match de championnat.

« Nous avons pris la décision d’apporter dès aujourd’hui une série de précisions factuelles pour démentir vigoureusement des allégations infondées », a répliqué lundi le président du club auvergnat, Jean-Michel Guillon.

Lors d’une conférence de presse retranscrite sur le site de l’ASM, il a notamment évoqué « un traitement médical complémentaire dans une clinique spécialisée de Lausanne (séjour du 30 novembre au 4 décembre 2020) », ainsi que le fait que le joueur a passé « une IRM le 30 décembre 2020, (révélant) une pathologie rare qui a été prise en charge et traitée ».

Le club, actuel 10e du Top 14, « entend ainsi opposer un démenti formel aux allégations les plus graves apparues la semaine dernière dans les médias, selon lesquelles le club aurait négligé le suivi médical d’Alexandre Lapandry », a ajouté M. Guillon.

« L’ASM est pour lui bien plus qu’un club: c’est sa seconde famille. Nous continuerons de l’accompagner s’il le souhaite encore, quels que soient le déroulé et l’issue sur le plan judiciaire », a conclu le président du club clermontois.

Licencié en novembre par l’ASM, avec qui il a remporté deux Boucliers de Brennus en 2010 et 2017, Alexandre Lapandry a porté plainte contre son ancien club, notamment pour « violences involontaires et mise en danger de la vie d’autrui ».

Son avocat Jean-Hubert Portejoie avait affirmé lundi 5 décembre à l’AFP que cette plainte visait des faits commis « entre octobre et décembre 2020, entre son AVC et le moment où cet AVC a été détecté ».

« Il y a eu un défaut de suivi. Entre temps, il avait même repris l’entraînement », avait déclaré Me Portejoie, précisant que quatre plaintes contre X ont été déposées au nom de son client.

Alexandre Lapandry a également saisi le conseil des prud’hommes pour contester le montant de son indemnité de rupture de contrat.

© 2022 AFP

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