Rugby-Nationale, Albi a vaincu sans convaincre (J19)

Est-ce le très fort vent d’Autan qui soufflait sur la préfecture tarnaise ? Toujours est-il que les Albigeois ont rendu une très pâle copie bien loin des attentes que l’on peut avoir vis à vis d’un futur demi-finaliste. D’ailleurs à l’issue de la rencontre, le manager Arnaud MELA ne décolérait pas en zone mixte. En face, les Chambériens venus sans complexe ont fait honneur à leurs couleurs et auraient très bien pu repartir avec les quatre points de la victoire et vont sûrement regretter cette courte défaite 12/9 à Albi.

En première mi-temps, pourtant face au vent, ils ont gagné la bataille de l’occupation et ont acculé les Tarnais dans leur moitié de terrain mais n’ont pas su correctement négocier une série de mêlées dans les 22 du SCA jusqu’à cette réaction du pack Tarnais à la 30e. minute. Une réponse collective qui a permis aux coéquipiers de Mathieu ANDRÉ de reverser la dynamique et deux pénaltouches plus tard d’ouvrir le score sur un essai tout en puissance conclu par Leka TAGO-TAGO repositionné au « cul du camion jaune et noir » (5/0 à la 32e.). Malgré une pénalité de GERBER (5/3, 38e.), TAGO-TAGO permettait à Albi de doubler la mise dans le temps additionnel : 12/3 à la pause.

Bastien DEDIEU, un des rares Albigeois à tirer son épingle du jeu face à Chambéry. (Photo Pierre BRAS).

En seconde période les Albigeois ne vont pas inscrire le moindre point et ont accumulé les fautes au point d’évoluer à 13 contre 15 en écopant de deux cartons jaunes consécutifs : GUILLAUME (60e.) puis JEAN-JACQUES (62e.). Mais comme en première période les Savoyards n’ont pas su exploiter leurs temps forts. Seules deux pénalités viendront récompenser les efforts du SOC (GERBER : 50e. puis 75e.) pour revenir à 12/09 à la 75e. minute. Préférant prendre les points au pied à la 76e., les hommes d’Antoine NICOUD sont peut-être passé à côté d’un exploit en terre Tarnaise.

Côté Tarnais, comptablement ce sont 4 points de plus au classement, mais la prestation livrée par les hommes d’Arnaud MELA et Jeremy WANIN a de quoi inquiéter alors que les phases finales se profilent dans quelques semaines.