Quinze jours après s’être crashé sportivement sur le terrain de Bourg en Bresse (défaite 36 à 16), voilà que le SCA connait un début d’intersaison mouvementé. La direction du club découvre les joies du cocufiage en règle avec les départs de Paul Farret, Lucas Vaccaro et Gymael Jean-Jacques pour Aurillac. Si ce jeu de mouvement de joueurs peut paraitre normal, il est surprenant quand on sait que Jérémy Wanin, l’ex-entraîneur des trois quarts albigeois, vient de signer un contrat d’un an chez le club cantalou. La présence dans les tribunes de Jean Alric de son ex-manager et toujours ami Arnaud Méla lors des derniers matches du Stade n’étant pas étrangère à l’arrivée de Jérémy Wanin. Et ce dernier de jouer la vielle ritournelle de l’ex amoureux éconduit qui part avec quelques bijoux de famille dans ses valises. Le président Roumégoux a semblé tomber des nues mais c’est une rengaine classique du rugby français.
Voilà donc Albi démuni à certains postes, n’ayant pas reconduit les contrats de Josh Draunuinu et Alefeti Mafi et Mehdi Boudjema. Ce dernier rapidement placardisé par le staff sportif n’a jamais pu faire ses preuves et a choisi de rebondir à Valence-Romans. D’autant plus que le club, ayant laissé les clés du recrutement à son ex-manager, s’est aperçu que ce dernier n’avait pas avancé d’un sucre, Arnaud Méla ne s’engageant pas auprès de futurs joueurs, sachant qu’il quittait le club.
Seule l’arrivée d’un arrière, Enzo Marzocca de Dijon, est confirmée à ce jour. Une annonce surprenante car ce poste est déjà bien fourni avec benjamin Caminati, Quentin Pilet ou éventuellement Benoit Sicart. Visiblement le joueur était pisté depuis longtemps. Un « cadeau » d’adieu de l’ancien staff qui ne va pas forcément ravir Matthieu Bonello. Le nouveau manger ayant ciblé d’autres priorités : charnière, pilier droit, second ligne et centres. Peut-être que ce recrutement « subi » se révèlera être une bonne pioche.
Mais le temps fuit. A moins d’un mois de la reprise (5 juilllet) les annonces ne devront pas tarder du côté du Stadium. On veut croire que la première signature n’est que le hors d’œuvre d’un menu que tout le monde espère alléchant.
RS.
